La streameuse française Maghla, figure incontournable du web, s’apprête à franchir un cap inédit en rejoignant le casting de Danse avec les stars saison 15 sur TF1. Un tournant qui en dit long sur l’évolution des créateurs numériques vers la télévision.
TF1 a récemment annoncé l’arrivée de Maghla au casting de Danse avec les stars 2026. Marquant l’un des recrutements les plus remarqués de cette saison. Sur le parquet de danse le plus célèbre de France, elle se retrouvera aux côtés de personnalités d’horizons très variés. Allant de la championne olympique Laure Manaudou à des figures de la Star Academy comme Julien Lieb ou Emma. En passant aussi par l’animateur Stéphane Bern, Juju Fitcats ou l’acteur Ian Ziering.
Cette présence souligne la volonté du programme de mêler culture populaire traditionnelle et influence numérique, en attirant un public plus jeune et connecté vers un format de divertissement qui évolue avec son époque.
Des débuts sur Internet à une carrière multifacette
Maghla, de son vrai prénom Barbara, est née en 1993 aux Lilas (Seine-Saint-Denis) et s’est imposée comme l’une des créatrices de contenu les plus influentes de France. Depuis 2016, elle diffuse régulièrement sur Twitch, où elle s’est rapidement démarquée par son humour, sa personnalité sincère et sa passion pour les jeux vidéo. Un univers qu’elle a découvert dès l’enfance avec ses parents.
Au fil des années, elle a élargi son contenu bien au-delà du simple gaming. Ses « let’s play », ses formats de divertissement, ses interactions avec sa communauté et son humour ont attiré un large public. Jusqu’à la propulser en janvier 2025 comme la première streameuse française à atteindre le million d’abonnés sur Twitch. Un cap historique pour une créatrice issue du streaming.
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Sur YouTube, elle propose aussi des vidéos de divertissement et des vlogs qui séduisent des spectateurs au-delà de l’univers des jeux vidéo. Sur Instagram elle développe une image lifestyle forte et suivie. Parallèlement, elle anime l’un des podcasts les plus écoutés de l’année, « Sip & Gossip ». De quoi renforcer encore sa présence médiatique.
Son rapport à la mode : au-delà du gaming
Si Maghla s’est d’abord fait connaître pour ses streams et contenus autour du jeu vidéo, elle a progressivement développé un lien fort avec l’univers de la mode. Sa présence dans des événements prestigieux comme la Paris Fashion Week. Où elle a défilé pour une grande marque aux côtés de célébrités internationales comme Eva Longoria et Kendall Jenner, illustre cette évolution. Elle a aussi été associée à des campagnes de beauté, notamment en tant qu’égérie pour Yves Saint Laurent Beauty. Montrant que son influence dépasse le cadre du seul gaming pour toucher aux sphères du lifestyle et du style.
Une évolution vers la télévision
L’entrée de Maghla dans Danse avec les stars représente une étape majeure dans son parcours médiatique. Passant du monde numérique à la télévision traditionnelle, un passage que peu de créateurs ont réussi à franchir avec autant de visibilité. Alors que d’autres youtubeurs et streameurs tout comme Juju Fitcats cette saison, ont déjà tenté l’expérience. Maghla incarne une nouvelle génération connectée à la culture web mais également prête à s’adapter à des formats classiques du divertissement télévisé.
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Ce choix montre aussi combien l’émission cherche à moderniser son image en intégrant des talents nés sur les réseaux sociaux, capables d’attirer leurs communautés sur le parquet et devant les écrans.
Une figure emblématique du web
Ce qui distingue Maghla, c’est sa capacité à naviguer entre différents mondes médiatiques : du streaming à grande échelle sur Twitch, à des contenus produits pour YouTube, en passant par la radio ou les apparitions dans des projets externes comme le GP Explorer, elle a su construire une carrière polyvalente et influente.
Sa participation à Danse avec les stars est donc bien plus qu’une simple apparition télévisée. Elle illustre l’évolution d’un paysage médiatique où les créateurs de contenu digital deviennent des personnalités à part entière, capables de franchir les frontières entre Internet et la télévision grand public.