Ce lundi 24 juillet, l’équipe du Radio VL Summer Tour s’est arrêtée à Carnac. Les journalistes sont partis à la rencontre des habitants et des représentants de la commune.
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[cbtab title= »Paul Chapel, Premier adjoint au Maire de Carnac »]
VL : En quoi consiste votre rôle de premier adjoint au Maire ici à Carnac ?
Paul Chapel : Il s’agit déjà de remplacer le Maire quand il n’est pas là car il se trouve qu’il a des occupations professionnelles très chargées à Paris. L’emploi du temps est bien occupé principalement l’été avec les affaires d’intervention, de technique, etc. Je dirais que c’est un rôle très général.
VL : La population passe d’environ 5 000 à 50 000 l’été si je ne me trompe pas. Comment la mairie fait face à ce surcroît de population pendant l’été ?
PC : On ajoute un zéro, exactement.
Au niveau technique nous avons anticipé les problématiques de gestion des eaux ; l’assainissement. La station d’épuration est relativement récente et est au top au niveau technicité. Cela nous permet d’accueillir jusqu’à 80 000 personnes en même temps.
Au niveau sécurité et gestion du quotidien, on a des renforts de la gendarmerie nationale qui viennent après le Tour de France pour renforcer les équipes de gendarmerie. La même chose pour la police municipale qui est une police municipale de nuit. Pour le reste c’est du quotidien, on est rodé puisque Carnac a toujours été une station balnéaire.
VL : Quelles sont les différentes animations sur ces deux mois d’été sur la station balnéaire qui sont mis au service des touristes ?
PC : Alors il y a des animations diverses. Il y a les traditionnelles qui sont dues à des opérateurs extérieurs. On peut parler du cirque évidemment mais ce n’est pas une animation propre à la station.
Il y a aussi des animations sportives. On fait venir des équipes de football professionnelles régionales comme Rennes, Guingan, le FC Lorient pour s’entraîner pendant l’été. On a des circuits de sportifs qui font la tournée des plages, notamment le beach-volley et le soccer. L’inévitable feu d’artifices. Des compétitions nautiques. Pour les plus jeunes ou moins jeunes, les boites de nuit.
VL : La population jeune de Carnac gonfle en été, comment essayez-vous de les attirer ?
PC : Carnac a des établissements de nuit réputés depuis très longtemps, c’est historique. On ne fait pas d’action particulière en plus car il faut assurer aussi la tranquillité des estivants. Il y a le côté sportif après celui festif, il y a toute sorte de sport de voile : la planche, le kite surf.. Pour tous les gouts et pour tous les niveaux. Il y a aussi les cours de tennis avec des terrains très agréables pour jouer. Pour se baigner et se reposer il y a aussi les belles plages. Il y a aussi de la culture avec le musée de la préhistoire, l’alignement. Pour ceux qui s’intéressent à l’art il y a aussi la médiathèque.
VL : Au niveau culturel, beaucoup de choses sont mises en place comme les visites guidées, le petit train… Comment ça se prépare tout au long de l’année ? Est-ce spécifique à cette période d’été ou les activités sont disponibles toute l’année ?
PC : Non beaucoup d’activités sont disponibles toute l’année mais évidemment à un rythme moins effréné. La médiathèque fonctionne toute l’année mais elle a vraiment une hyper fréquentation l’été. Avec du personnel en renfort on arrive à faire face. Une des attentions de la commune c’est de développer ces activités qui sont là toute l’année pour rendre service à la clientèle ponctuelle de l’été.
VL : Les deux, trois RDV du mois d’aout pour Carnac ?
PC : On a un événement majeur pour tous qui intervient fin juillet mais aussi début aout qui est Skédanoz la nuit des mégalithes, les nuits scintillantes. C’est vraiment un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte. Il y a les cours de zumba tous les lundi soirs. Il y a un feu d’artifice le 15 aout et même si ça paraît banal c’est une réunion de tous les vacanciers. Il y a des animations culturelles et sportives ponctuelles.
VL : Beaucoup d’activités sont gratuites, comment la mairie arrive-t-elle a budgétiser tout ça pour proposer autant de services et faire autant de proposition pour les touristes ?
PC : Ecoutez, ça fait partie de l’attractivité d’une station balnéaire. Nous avons quand même un budget qui a la chance de bien se porter donc il faut qu’en retour il y ait aussi un retour de bâton pour les saisonniers, pour les touristes et pour les Carnacois.
Carnac est à tout le monde donc tout le monde a le droit aussi à sa petite part de rêve. Pour revenir à Carnac, il faut aussi investir, et finalement c’est ce qui fait le renfort d’attractivité. A Carnac, comme beaucoup de stations balnéaires, l’économie repose essentiellement sur le tourisme donc il faut les soigner.
VL : Vous avez des chiffres sur les touristes qui viennent une année, qui sont reconduits une année et qui reviennent au fur et à mesure ?
PC : C’est vrai qu’il y a un changement de mode de vie au niveau de l’usage des vacances avec peut-être des séjours qui sont de plus en plus courts mais Carnac a la particularité d’avoir une clientèle qui revient très souvent d’une année sur l’autre.
Ça serait difficile de donner un pourcentage mais je pense que 50-60% semble correspondre à la réalité de gens très fidèles à Carnac. On a vu l’année dernière une locataire qui venait ici depuis plus de 60 ans. Elle a commencé à venir à l’âge de 22 ans et tous les été au mois d’aout elle est venue au même endroit à Carnac.
Ca montre que fidéliser les clients c’est très important. D’où notre volonté de péréniser les investissements pour maintenir les gens, faire en sorte à ce qui se plaisent et reviennent à Carnac.
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[cbtab title= » Vérène Indekeu, gérant de LA Cour dOrgères, maître confiter à Carnac »]
VL : Depuis combien de temps êtes-vous maître confiturier ?
Vérène Indekeu : Je suis maître confiturier depuis plus de 10 ans. En fait c’est maître artisan et maître artisan ça récompense 10 ans d’expérience en tant qu’artisan.
VL : C’est une entreprise familiale ?
VI : Oui, c’est une entreprise familiale que nous tenons avec ma sœur. On l’a repris de nos parents mais il y a déjà plus de dix ans. On est tombées dans la marmite quand on était petite.
VL : Maitre confiturier ça consiste uniquement à faire de la confiture ?
VI : Alors il y a toute la partie création de recette, qui consiste à faire des mélanges et associations. Choisir le fruit, le goût des fruits, tester les textures de confiture. Après la partie fabrication il y a toute la partie test de goût. On goûte, on vérifie.
Ensuite la partie dégustation, une fois que la confiture est faite on va la goûter le lendemain pour vérifier si elle est assez bonne pour être vendue comme on a un niveau d’exigence assez élevé c’est très important chez nous. Et puis après la partie dégustation en boutique où c’est l’avis des clients qui prime.
VL : Toute la partie fabrication, dégustation, choix des produits c’est vous qui le faites avec votre sœur ?
VI : Non on a une petite entreprise qui commence à monter avec une vingtaine de salariés. Entre les boutiques, ceux qui sont en production et ceux qui sont dans les bureaux en partie commerciale ou à l’animation web.
VL : Au niveau du choix des fruits, vous ne prenez que des fruits locaux ?
VI : Alors on fait énormément de parfums de confiture. Avec des fruits locaux comme la mûre ou la tomate verte du coin, des fraises, de la rhubarbe. Mais aussi des fruits exotiques comme les mangues et les fruits de la passion.
Et évidemment ça ne pousse pas très bien en Bretagne. Là, on va faire appel à des producteurs d’autres régions. On ne fait pas tellement la distinction entre la gamme locale ou non car pour nous l’important c’est le goût du fruit.
VL : J’ai vu qu’en été vous faisiez des visites ?
VI : On fait des visites guidées pendant l’été mais aussi toute l’année. L’été du lundi au samedi on en fait trois par jour. Dans la boutique il y a des vitres par lesquelles on peut voir la fabrication. A travers ces vitres, on va pouvoir voir les détails de l’explication. On va pouvoir voir quelqu’un entrain de cuire la confiture dans une bassine. C’est remué à la main, c’est mis en pot à la main et on a quand même une capsuleuse. C’est artisanal avec un début de mécanisation.
VL : Pour vous, quelles confitures sont sous-cotées ? Qu’on vous demande moins ou que les clients ne connaissent pas mais que vous trouvez vraiment bonnes ?
VI : On fait un mélange qui s’appelle cœur grenadine : fraise, ananas, goyave. Ça devait juste être une petite confiture mais elle mérite vraiment d’être goûtée. Elle a eu tellement de succès que finalement elle est restée au catalogue toute l’année.
Comme dans toutes les entreprises de confiture on va dire que fraise, framboise et abricot restent les parfums préférés. Mais on a chez nous une pomme – caramel au beurre salé qui s’appelle cœur de braise et qui a énormément de succès. Et on a d’autre parfum comme l’orange, la griotte et puis le cœur grenadine par exemple.
On a une belle gamme et on a aussi une gamme en collection éphémère. Plusieurs fois dans l’année on a plusieurs parfums originaux, des mélanges de saisons. Cette année pour l’été on a framboise poivron rouge et pointe de fleur de sel. On peut l’utiliser en sucré ou en salé.
On fait même des ateliers recette cuisine où on peut accueillir 12 participants qui testent les recettes que j’ai mis au point. Là dernièrement des salades, des verrines, pizzas, quiches… L’idée est de cuisiner la confiture autrement.
VL : Votre clientèle est-elle stable toute l’année ?
VI : Il y a de tout âge. Pour le budget, on est plutôt au-delà de la trentaine mais on reste une référence pour faire des petits cadeaux. On n’est pas mal sur les réseaux sociaux aussi donc on pourrait dire que ça va de 15 à 70 ans en général. On a les boutiques, le site internet et on est aussi revendus dans des épiceries fines, traiteurs, chocolatiers, gîtes, crêperies…
On a plein de points de vente un petit peu partout, beaucoup en Bretagne et en région parisienne. Et un petit peu dans le reste de la France et quelques petits points de vente à l’étranger. On essaye d’explorer la France et l’étranger.
VL : Vous nous parliez de vos réseaux sociaux et de votre site internet ?
VI : On a le site internet qui est lacourdorgeres.Com , on a un Facebook, deux Instagram. L’un est la Cour d’Orgères et l’autre est la Gourmandise en Roue Libre qui est sur les animations qui sont faites par le triporteur de la Cour d’Orgères, on a un Pinterest et puis le compte Twitter. Il ne manque plus que Snapchat.
VL : Vous personnellement c’est quoi votre confiture préférée ?
VI : La cour grenadine et la mandarine. C’est un agrume qui a un parfum extraordinaire différent de l’orange et de la clémentine. La mandarine va se démarquer comme un citron sans l’amertume.
VL : D’autres sujets que vous voudriez aborder ?
VI : On aime bien dire qu’on essaye d’élever la confiture à un rang supérieur. On se dit que la confiture est un art et pas juste de l’artisanat qu’on fait au fond de son garage. On a envie qu’on puisse sortir de l’ordinaire en dégustant la confiture autrement que sur les tartines du petit déjeuner.
L’atelier cette année ces des apéros ludiques. On va faire en sorte qu’avec des choses simples (la cuisine du placard, des petits biscuits apéros, un fromage blanc, la confiture) on va pouvoir faire quelque chose et se dire « woah c’est génial ouais c’est moi qui l’ai fait ».
VL : Moi je trouve que c’est un super concept et j’espère que ça va continuer de grossir pour qu’on ait de la confiture partout en France et dans le monde.
VI : On espère aussi, on a une super équipe avec laquelle on travaille et c’est vrai que quand on travaille dans la bonne humeur le matin ça fait plaisir.
C’est vrai que notre cœur de métier c’est la confiture mais on propose aussi dans nos boutiques une gamme d’épicerie fine avec des produits d’autres producteurs et des glaces artisanales tout l’été.
On peut trouver les glaces en cornet dans la boutique de Saint Pierre – Quiberon, de la Trinité et de Vannes. Et dans les autres boutiques, on a aussi les glaces à emporter qu’on peut ramener chez soi. Les glaces ne sont pas fabriquées dans notre atelier mais ce sont nos recettes.
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[cbtab title= »Hervé Jeunot, ostréiculteur dans une entreprise familiale à Carnac »]
VL : Vous êtes ostréiculteur dans la région de Carnac depuis combien de temps ?
Hervé Jeunot : Depuis 45 ans, c’est une affaire de famille j’ai repris l’entreprise à mes parents et depuis une dizaine d’années, mon fils reprend l’entreprise. C’est déjà la troisième génération. C’est un choix d’avoir repris l’entreprise car j’aime travailler avec la nature. Nos huîtres sont 100% naturelles car on ne les nourrit pas ça dépend totalement de la mer.
VL : Comment se passe une journée type ?
HJ : Par exemple en été, se sera suivant la marée. Dans les marées hautes nous allons chercher les huîtres qui sont dans des poches qu’on a posées sur des gabarits en fer. Dans les mortes eaux, les marées qui ne montent pas du tout, on va travailler ces huîtres. On les prépare pour que nos clients soient contents de les acheter et de les déguster avec plaisir.
En hiver, ce n’est pas très différents pour nous. Notre stratégie d’entreprise fait qu’on vend des huîtres au détail toute l’année. Par contre certains professionnels vont faire des huîtres plus l’hiver, parce que c’est leur stratégie d’entreprise qui le veut surtout pour Noël. Pour une grande partie des ostréiculteurs c’est entre 80 et 90% de la production qui part. Pour nous, ça ne dépassera pas 30. Les 70% seront étalés sur toute l’année.
VL : Vous cultivez plusieurs espèces d’huître ?
HJ : En France il y a deux sortes d’huître. Il y a l’huître plate qu’on appelle ostrea edulis et l’huître creuse crassostrea gigas. En fonction des endroits où elles vont être élevées il va y avoir des appellations différentes.
Il y a toujours une promenade dans les huîtres parce que certaines changent de lieux d’élevage et par exemple la semence pour l’huître creuse doit être prise ailleurs.
VL : Pour vous, comment doit se manger une huître ?
HJ : En principe, ça se mange nature. Certains ont du mal donc ils ajoutent du citron. Comme dans le sud de la France certains ajoutent une sorte de petite crépinette une sorte de petite saucisse. Soit avec un peu de vinaigre, soit avec un peu de poivre.
On accueille des cars pour nos conférences tous les mercredis. A la fin de la visite, il y a une dégustation et par principe on ne met pas de citron à disposition. C’est extraordinaire, vous avez 30 à 50 personnes qui mangent les huîtres natures et sans citron, parce qu’elles sont bonnes.
VL : Comment se passent vos visites ?
HJ : Comme effectivement ici on a des marées on a des complications pour pouvoir accéder au domaine en marée haute. On a trouvé un système, j’ai produit un film. On accueille les gens, pendant une demie heure, trois quart d’heure.
On explique en plus conséquent ce que je viens de vous expliquer et ensuite on passe la vidéo sur l’élevage en haut profonde notamment. Le film dure 17 minutes où on explique ce qu’il faut sur la palette, le démarrage, l’expédition, les prédateurs, les compétiteurs.
Ensuite on procède aux questions et enfin on passe à la dégustation d’huître avec un verre de blanc.
VL : Combien êtes vous dans votre exploitation ?
HJ : On est quatre personnes de la famille, deux salariés en CDI et deux ou trois salariés en CDD suivant les saisons. Ce sont des petites entreprises. Sur la côte Bretagne Sud on est plus de 450 entreprises. Ce n’est pas de la concurrence ce sont des confrères.
VL : Avez vous des recettes originales ?
HJ : En France on a plutôt tendance à les consommer fraîches.Il y a quelques siècles on les mangeait cuisinées parce que les huîtres étaient sauvages. Les romains venaient les chercher ici et pour les transporter ils prenaient la chair, ils la mettaient dans des amphores, ils mettaient de la saumure et ils bouchonnaient.
Comme ça, les huîtres pouvaient faire des mois et des mois. Arrivés chez eux, ils n’avaient plus de coquille. Ils n’avaient que la chair et ils étaient obligés de les cuisiner. Moi je préfère manger une huître chaude, qui n’est pas cuite.
C’est à dire qu’on va l’ouvrir, vider l’eau, mettre un petit ingrédient comme un beurre d’escargot ou une petite julienne de légumes fine, on met ça sous la salamandre du four, on fait chauffer, il faut juste que ça soit fondu et que la chair ne soit pas cuite et vous mangez ça. C’est un délice.
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[cbtab title= »Nicolas Maisonneuve, directeur de l’Office de Tourisme de Carnac »]
VL : Petite question piège. On est arrivé aujourd’hui, on repart demain à 14h. Qu’est ce que vous nous conseillez demain matin ?
Nicolas Maisonneuve : L’incontournable reste les alignements de Carnac avec les visites guidées pour mieux comprendre. C’est la raison pour laquelle la station est mondialement connue.
On est en attente d’un classement UNESCO sur les alignements de Carnac et plus largement sur les mégalithes du Morbihan. Naturellement, on a aussi nos 5 plages qui permettent de s’adapter à vos hobby selon si vous êtes plus farniente ou sport nautique.
VL : Quelle est la fréquence de ces visites des alignements ? Où est-ce qu’on peut se renseigner ?
NM : A l’office du tourisme ou directement à la maison des mégalithes. En saison c’est un rythme quand même très soutenu pour absorber les attentes même si on n’arrive pas à répondre à toutes les demandes. Si vous vous y prenez la veille pour le lendemain on trouvera en général des visites en français ou en anglais.
VL : En ce qui concerne les sports nautiques, qu’est ce qui est proposé ?
NM : Le plus ludique et le plus accessible c’est le paddle ou la bouée tractée. Après on peut aussi avoir tout ce qui est pratique de voile du côté de l’océan avec du catamaran, de la planche à voile, du kite surf. Une panoplie de l’offre nautique à peu près complète au niveau de Carnac. On peut commencer de novice à expert en louant les différentes gammes de bateaux.
VL : Qu’est ce qui est mis en place pour la jeunesse l’été ?
NM : Il y a une grosse animation par les professionnels privés notamment avec l’ensemble des bars et des 4 boites de nuit sur la station de Carnac. On a donc une vie nocturne bien animée avec la rivalité entre ces établissements. Tous les mercredis soirs, on a des concerts sur la plage.
Il y a d’autres animations comme la zumba. L’idée pour nous est de répondre à l’ensemble des besoins en ciblant une clientèle familiale. Pour les enfants, des spectacles vivants d’art de rue. Des animations de musiques bretonnes pour les plus âgés. Pour les 15-30 ans des concerts. Pendant les deux mois d’été il se passe quelque chose tous les soirs à Carnac.
Cette semaine on a aussi deux gros spectacles avec les illuminations des alignements notamment. Ça va vraiment être trans-générationnel, des plus jeunes aux ados en passant par le papi et la mamie. Skedanoz est un spectacle gratuit.
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[cbtab title= »Bernard Le Rouzic, directeur du camping Les Salines à Carnac »]
VL : Pouvez-vous présenter rapidement votre camping ?
Bernad Le Rouzic : Je suis responsable du camping les salines à Carnac depuis 3 ans. Il a été créé par mes parents dans les années 1958. Le camping a été inscrit en camping officiel en 1963. C’est un camping 2 étoiles avec les arrivées en tentes et en caravanes.
Quand les améliorations pour les campings sont arrivées, il a été prévu de transformer le camping en camp de loisir avec la possibilité pour les gens de louer des emplacements pour leur mobil-home. Aujourd’hui le camping n’est pas classé, l’électricité a été refaite et il ne reste plus que les toilettes à remettre aux normes handicapées.
VL : Une anecdote sur le camping ?
BLR : Depuis la reprise du camping, beaucoup reviennent nostalgiques. On ressent le vécu et le passé
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[cbtab title= »Lucas Abiven, gérant d’une pizzeria traditionnelle à Carnac »]
Lucas Abiven : On est pizza Baya située à Carnac face à la plage. On vous propose tous les jours des pizzas extra fines faîtes maison minute sur des super qualités. On peut vous les livrer, vous pouvez les déguster face au coucher de soleil.
VL : Quelle est votre spécialité ? Une pizza qui ressort plus du lot ?
LA : Une pâte extra fine, croustillante sur les cotés faite avec amour. Ecoutez, on a une gamme assez variée qui peut satisfaire toutes les envies diverses et variées. Des fruits de mer, du chorizo, du sucré salé, du poulet…
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