Ce mercredi 28 janvier à 9h30 se déroulait la première conférence pour présenter pour les retours de missions des scientifiques du projet « la planète revisitée : Guyane ». Bref retour sur les résultats qu’on permit d’obtenir le premier volet de la mission, à savoir l’étape marine, avant de présenter les objectifs et les moyens mis à disposition du second volet, l’étape terrestre.
« La planète revisitée » est un projet scientifique à but non lucratif. Sa mission principale est le recensement des espèces animales pour aider la recherche à établir une liste exhaustive et pertinente de la biodiversité planétaire.
Ce mercredi 28 janvier au Parc Floral se déroulait donc un premier retour sur une mission commencée au début de l’été 2014 : « La planète revisitée : Guyane ».
En présence de Giles Boeuf, le président du musée national d’histoire naturelle, Thomas Grenon, le directeur général du muséum national d’histoire naturelle et de Guy F. Reinaud, président de Pro-Natura international, les résultats de la mission marine ont été présentés pendant un bref moment pour revenir sur l’essentiel : la partie terrestre de la mission qui débutera fin Février 2015.
L’expédition marine de Guyane a réussit à identifier plusieurs centaines d’espèces inconnues.
Une course contre la montre
Au début des années 80, les scientifiques ont commencé à prendre conscience de la densité de la diversité biologique qui entoure et régit notre planète grâce, notamment, à de nouvelles méthodes d’échantillonnage des micro-organismes.
Avec les techniques actuellement employées pour recenser les espèces organiques, les chercheurs estiment qu’il faudrait entre 250 et 1000 ans pour dresser un tableau complet de la palette des animaux présents sur terre. Le projet de « La planète revisitée » est donc d’accélérer la recherche avant la disparition de plusieurs centaines d’espèces.
Car le problème est là, l’activité humaine et l’industrialisation de la société accélèrent l’anéantissement de certaines espèces à une vitesse affolante, entraînant une perte de savoir sans précédent.
En attendant, les chercheurs réussissent à recenser environ 16 000 espèces par an en se focalisant sur les « Hotspot », des zones à forte densité biologique, d’où les destinations choisit par « La planète revisitée ».
Avant de partir fouiller les tréfonds de la Guyane, les scientifiques sont déjà parti en Nouvelle-Guinée, à Madagascar, au Mozambique et à Santo. Le début de la mission terrestre pour le projet en cours débutera fin février 2014.