Depuis quelques jours, une lettre plutôt drôle enflamme les réseaux sociaux. Le célèbre photographe, Raymond Depardon aurait publié une lettre où il s’excuse d’avoir raté la photo officielle du Président de la République en 2012.
C’est lui qui avait réalisé le cliché qui sera alors accroché dans tous les sièges du Parti socialiste et dans les 36 000 mairies de France. On se souvient des nombreuses critiques qu’avait suscité la photo officielle de François Hollande dans les jardins de l’Elysée. Mais l’auteur de la lettre ne semble pas vraiment être le photographe lui-même.
« J’ai raté le portrait officiel«
« Je le reconnais, j’ai raté le portrait officiel du Président de la République ; j’en demande Pardon » lit-on en premier sur la lettre. En continuant, l’histoire devient encore plus drôle. Et plus délirante.
« Moi, Raymond, demande Pardon pour avoir déformé le Président. En effet, la photo que j’ai choisie parmi plus de 200 clichés, c’est bien celle-ci, où le Président a entre autres un bras plus long que l’autre, une main plus grosse que l’autre, une tête, des jambes et un buste aux drôles de proportions » peut-on lire dans le début de la lettre.
« Moi Raymond«
En référence au « moi Président » qu’avait sorti François Hollande lors d’un débat de campagne face à Nicolas Sarkozy en 2012, l’auteur de la lettre a repris la formule tout au long de son ouvrage avec la formule « moi Raymond ». Drôle.
L’histoire va même un peu plus loin. « Moi, Raymond, demande Pardon pour avoir donné l’impression d’un grossier détourage-collage… sous pPotoshop. » La fin est encore plus grotesque. « …bon d’accord : moi, Raymond, je l’admets! j’avais la flemme de charger une seconde bobine. Quand ça veut pas, ça veut pas, et BASTA » fini l’auteur de la lettre.
Une blague
Bien sûr, la lettre publiée sur les réseaux sociaux est un fake, une imposture, une blague plutôt originale. Raymond Depardon, le vrai, s’était exprimé à propos de son cliché en 2012 lors d’une conférence de presse à l’Elysée en assurant « Je ne suis pas un portraitiste, le portrait est quelque chose de difficile. » Le photographe avait alors exprimé son idée lors de la photo, un cliché « pris comme un paysage, le paysage de la France ».
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