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Robert Plant : 66 ans et un 6e album solo sans Led Zeppelin

Il le précise, juste au cas où, non il n’est aucunement question de reformer le mythique groupe de hard-rock Led Zeppelin. À 66 ans, Robert Plant n’a pas posé ses bagages et il revient avec un 6e album solo aux allures folk, Lullaby and the Ceaseless Roar.

Le chanteur, qui n’a pas succombé à l’appel des sirènes du guitariste Jimmy Page au sujet d’une reformation du groupe, préfère prendre la route seul, avec sa voix et ses rêves. Portait d’un baroudeur qui n’a jamais fini de partir à la découverte du monde qui l’entoure.

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Alors que le vinyle se porte plutôt bien, les nombreuses rééditions limitées des disques légendaires de Led Zeppelin, l’un des plus grands groupes de rock britannique des années soixante à quatre-vingt, s’enchainent. Pour autant, Robert Plant le chanteur du groupe, ne veut pas remonter sur scène sous leur nom.

Le groupe de rock Led Zeppelin est né à Londres, fondé par quatre chevelus au style bien marqué : Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham. Plusieurs titres inoubliables ont fait leur carrière. Souvent repris, jamais égalés, il ne se passe pas une année sans que l’on parle des monuments du rock composés par Led Zeppelin. La sulfureuse chanteuse pop Miley Cyrus a récemment eu l’idée de reprendre un de leur classique, Baby I’m Gonna Leave You. Une nouvelle qui a été accueillie avec fracas par le monde du rock qui demeure dans l’incompréhension la plus totale.

Robert Plant préfère quant à lui rester en marge de tout cela.  Il signe pour la sixième fois un album perso, naturel, à l’image de son style intemporel. 

robert-plant-b902c6a3e1c34be34d1304b1408b5e5d054d9d60Lullaby and the Ceaseless Roar est avant tout le fruit d’une collaboration entre divers virtuoses. Un moyen de revenir aux sources pour le chanteur globe-trotteur, de trouver la paix. En effet, il a fait appel aux instrumentistes de Sensational Space Shifters pour créer un univers sonore à la frontière de plusieurs cultures.

Dans les titres se mélangent alors des inspirations blues du delta de l’Afrique de l’Ouest, des échos venus d’Orient ainsi que des ambiances celtiques. Sa voix caresse les notes venues d’ici et d’ailleurs. Le baroudeur, qui a fait un beau voyage Outre-Atlantique et qui a regagné sa terre anglaise à la frontière du Pays de Galles voit encore loin puisqu’il s’apprête, semble-t-il, à enregistrer un duo avec le personnage énigmatique, Jack White. Affaire à suivre…

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