Rencontre avec les trois membres de Birdy Nam Nam, Little Mike, Crazy B et DJ Need au Festival Rock en Seine!
Votre 4ème album « Dance or Die » sortira en septembre. On l’attendait tous depuis un moment, vous avez pris du temps à le faire?
Little Mike: L’album précédent est sorti fin 2011. Nous avons tourné pendant 2 ans en salles et festivals et on a commencé à créer celui-ci en 2014. On a peut-être mis un peu plus de temps que d’autres mais on ne s’est pas arrêtés.
Qu’est-ce qui est nouveau avec cet album?
Little Mike: Ce qui est nouveau c’est le fait qu’il y ait des chanteurs qui collaborent avec nous. C’est plus un format chanson, c’est la principale différence. La forme est elle aussi nouvelle, on a fait en sorte de rester moderne, et que cela sonne comme quelque chose d’aujourd’hui.
C’est un album plus « ensoleillé »?
Crazy B: Pas que, il y a aussi l’énergie, des chansons sont plus solaires, des choses qui faisaient partie de notre culture mais que nous n’assumions pas à l’époque ou que l’on faisait pas, il y a des mélodies plus assumées mais aussi plus violentes et énervées.
Il y a des featuring dans cet album, comment se sont passées les collaborations?
Little Mike: Il y a eu récemment un single qui est sorti « Lazers from my heart » en collaboration avec une chanteuse suédoise, Elliphant. C’est un morceau enregistré à Los Angeles. On voulait faire un titre second degré, marrant, sans prise de tête, et dansant, avec des références comme la Miami Bass or le mouvement Road dance ’90. Puis, on a fait un autre morceau avec la chanteuse Mai Lan, « Hammer Head». Avec Dogg Master, qui est un artiste qui fait de la talkbox, on a collaboré sur deux morceaux plus funky. Et il y a un morceau plus Hip Hop, avec un jeune rappeur qui s’appelle Calvin Davey.
Comment collaborez vous à trois ?
Little Mike: Cela se passe tout naturellement. On a commencé l’album tout les trois en studio, et chacun amène ses idées. La différence, c’est que c’est moi qui ai produit et réalisé cet album. C’est la première fois pour moi donc j’ai passé beaucoup de temps en studio. J’avais un peu la pression et j’ai voulu donner le meilleur pour le groupe. Cela nous permet de faire la musique que nous avions envie de faire. On n’a pas cherché à faire de la musique qui « brille » mais de la musique qui s’écoute, des compos qui plaisent avant tout, avant de penser à la forme.
Comment vous vous sentez avant le concert ?
Carry B: On est déjà venus en 2009 à Rock en Seine, c’est un très bon souvenir.
Little Mike: Il y a des habitudes qui se sont créées mais il y toujours une certaine pression et une tension. Sur celle-ci particulièrement parce que nous défendons la sortie de notre album dans deux semaines et que nous sommes à Paris.
Pour finir, une anecdote à raconter ?
Crazy B: J’en ai une: c’était à l’Olympia, je vois arriver un pote sur scène, complètement bourré, c’état un peu la panique, il est venu nous saluer en plein concert, c’était plutôt drôle même si on a eu peur qu’il tombe de la scène mais après on a bien ri !
Propos recueillis par Sarah Gfeller
