Le stade Vélodrome a accueilli la première édition du « Summer Stadium Festival ». En tête d’affiche: Bob Sinclar. Mais aussi Kligande, Robin Schulz, Etienne de Crécy. Plus de 18 000 personnes étaient présentes. Explications.
C’était LA soirée qu’il ne fallait pas manquer si l’on se trouvait dans la région marseillaise. Le célèbre Stade Vélodrome a été le théâtre d’un festival électro qui a duré plus de douze heures. Aucun stade n’a jusqu’alors été le témoin d’une aussi grosse fête ce qui constitue une première en France, mais aussi en Europe. Plus de 18 000 « clubbers » étaient présents pour profiter des célébrités qui ont accepté de participer à cet évènement. Au programme : Bob Sinclar (venu présenter son nouveau single Feel the vibe), Etienne de Crécy, Robin Schulz ou encore Klingande, pour ne citer qu’eux.
Mais côtoyer l’excellence en matière de musique a un coût. Pour assister à cette soirée, il fallait débourser au minimum 30 euros pour obtenir des places assises en tribune, 35 euros pour être sur la pelouse (qui a été recouverte d’une bâche pour l’occasion afin de ne pas irriter les habitués du stade) et 69 euros pour être en terrasse VIP, aménagée pour l’occasion en un espace lounge avec bar privatif.
Une première grosse soirée …
Tout était prévu pour que cette soirée reste inoubliable. Vers 21h30, des jeux de lumières ont commencé à se mettre en place du virage Nord et ont illuminé l’ensemble du stade. Lors de leur passage, tous les DJ ont enflammé cette soirée pour le plus grand bonheur des participants. Pour certains, « la soirée s’est terminée trop tôt ». Pour d’autres, « même si le prix d’entrée de la soirée était relativement cher, cela valait le coup sans hésitation ». Si les Marseillais présents lors de ce festival ont été enchanté de son déroulement, outre son indéniable qualité ainsi que son organisation, le manque de ce type de soirée se fait de plus en plus présent à Marseille.
… qui en appelle d’autres ?
Le manque d’évènements de ce type se fait de plus en plus ressentir dans la cité phocéenne. Si le projet d’une énorme discothèque est en train de naître (Lire : Marseille: Les discothèques ne sont plus à la fête) il faut, pour l’instant, se contenter de bars branchés dans le Centre-Ville et ses rues attenantes ou sortir de Marseille en direction d’Aix-en-Provence.
Julien HOLTZER