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Le « Swatting », une pratique qui inquiète les autorités

Le "Swatting", une pratique qui inquiète les autorités

Pratique venant des États-Unis, le « swatting » consiste à piéger quelqu’un en se faisant passer pour sa victime ou en se faisant passer pour le témoin d’une action criminelle ou terroriste et ainsi déclencher l’intervention des forces de l’ordre pour… rien.

Aujourd’hui, cette pratique commence à se développer en France. Le colonel Nicolas Duvinage explique que tous les ans, 10 affaires de « swatting » sont recensées. Au-delà de la farce, faite d’une part aux forces de l’ordre mais aussi à celui chez qui les autorités interviennent, cette pratique inquiète.

Le « swatting » consiste également à usurper le numéro d’un individu afin de demander l’intervention de la police chez la personne visée. Selon, le colonel Duvinage « jusqu’à présent, les auteurs étaient généralement des jeunes assez immatures, souvent issus de la communauté des gamers ou des hackers, et qui faisaient ça par défi technique, par amusement ou par vengeance. »

En Septembre 2016, deux jeunes adolescents avaient créé la panique dans Paris en appelant la police au sujet d’une bombe qui allait exploser. (photo de couverture)

Une diversion

La pratique devient inquiétante car les conséquences peuvent être très graves. Tout d’abord, dans un moindre mesure tout de même, les victimes de ces « canulars » peuvent être assez choquées de voir des forces de l’ordre débarquer en pleine nuit dans leur domicile de façon plus ou moins brutale. Ensuite, cette pratique pourrait être utilisée par des personnes autres que des jeunes immatures. En effet, le climat actuel peut nous faire penser que des terroristes ou des criminels puissent utiliser cette technique afin de faire une diversion pour commettre des attentats par exemple.

Cependant, le colonel Duvinage précise que les forces de l’ordre sont tout à fait à même de pouvoir intervenir sur plusieurs fronts en même temps.

« Les forces de l’ordre sont suffisamment nombreuses pour intervenir simultanément sur plusieurs théâtres d’attentat : il est toujours possible d’envoyer le RAID, la BRI ou le GIGN, on l’a bien vu sur les attentats du 13 Novembre.« 

En plus du caractère inquiétant, vient s’ajouter le fait qu’il est difficile de prévenir le « swatting » car aujourd’hui il n’est pas illégal d’aller sur les sites permettant de trouver les techniques afin d’usurper le numéro de quelqu’un ou de changer sa voix.

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