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Top 10 des meilleures adaptations au cinéma des romans de Stephen King

Alors que Ça est en salles depuis mercredi et cartonne au box-office mondial, voici un Top 10 des adaptations de Stephen King

Alors que Ça vient de sortir sur nos écrans ce mercredi 20 septembre 2017 et cartonne au box-office mondial, Stephen King n’a jamais été autant à la mode qu’aujourd’hui. Après La Tour Sombre et Ça on pourra découvrir prochainement deux autres films mais cette fois-ci sur Netflix Gerald’s Game et 1922. Sans oublier au rayon des séries MR. Mercedes, Castel Rock et The Mist… Bref, l’occasion de vous proposer notre top 10 des meilleures adaptations cinéma des romans de Stephen King. Guère de surprise avec Carrie, Shining et Stand by Me en trio de tête, suivi de Christine et Misery. En bas de classement cela se bouscule un peu plus, il faut dire que Stephen King au cinéma c’est plus d’une cinquantaine de films… (et sans parler pas des téléfilms qui se comptent également par dizaines), des chefs d’œuvres, des classiques, des plaisirs coupables et des séries B totalement honteuses…

1) Shining – 1980

De Stanley Kubrick

Avec Jack Nicholson, Shelley Duvall, Danny Lloyd

Mais c’est quoi déjà… Shining ? Jack Torrance, gardien d’un hôtel fermé l’hiver, sa femme et son fils Danny s’apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le « Shining », est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés…

L’adaptation la plus critiquée par l’auteur, mais sans doute la plus célèbre. Car Stanley Kubrick, comme tout grand metteur en scène s’est approprié l’œuvre pour un faire un film cauchemar, cérébral et énigmatique, porté par un Jack Nicholson extraordinaire et traversé de fulgurances et de scènes insensées multipliant les symboles. Certes SK s’éloigne du livre de SK, mais le film qu’il nous offre vaut toutes les trahisons…

2) Carrie – 1976

De Brian de Palma

Avec Sissy Spacek, Piper Laurie, Amy Irving

Mais c’est quoi déjà… Carrie ? Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n’est pas rose pour Carrie. D’autant plus qu’elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu’à ce qu’elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.

Premier gros succès de Brian de Palma qui aida considérablement la carrière de l’écrivain Stephen King, Carrie est aujourd’hui un classique du cinéma fantastique. Grâce à la mise en scène brillante du réalisateur (plans séquences et split-screens , sa marque de fabrique) et à la prestation hallucinée et hallucinante de Sissy Spacek, cette parabole de la puberté féminine émouvante et traumatisante s’impose comme l’une des plus brillantes adaptations de Stephen King, une adaptation que l’auteur juge d’ailleurs supérieure à son livre.

3) Stand by me – 1986

De Rob Reiner

Avec River Phoenix, Richard Dreyfuss, Corey Feldman, John Cusack

Mais c’est quoi déjà… Stand by Me ? Un événement peu ordinaire va marquer la vie du jeune Gordie Lachance. Au cours de l’été 1959, un adolescent a disparu mystérieusement dans l’Oregon. Gordie et ses inséparables copains, Chris, Teddy et Vern savent qu’il est mort pour avoir approche de trop près la voie ferrée, un train l’a heurte. Son corps git au fond des bois. C’est le frère de Vern qui l’a découvert. Les enfants décident de s’attribuer le scoop et partent pour la grande forêt de Castle Rock. Cette aventure va rester pour Gordie et ses trois amis la plus étrange et la plus exaltante de leur vie.

Film bouleversant sur l’enfance, sur le passage à l’âge adulte, tiré d’un court roman, balade drôle et tragique ou 4 adolescents partent à la recherche d’un cadavre (à défaut de clown…). Cette œuvre poétique portée par un casting brillant, de River Phoenix à Kiefer Sutherland en passant par John Cusack ou Richard Dreyfuss et l’un des rares films non horrifiques adapté de Stephen King… Un petit bijou délicat et mélancolique sur la perte de l’innocence.

4) Christine – 1983

De John Carpenter

Avec Keith Gordon, John Stockwell, Alexandra Paul

Mais c’est quoi déjà… Christine ? La première fois qu’Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beauté aux formes éblouissantes. C’était dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle plymouth, modèle 57, n’aime pas trop les rivales. Gare a celles qui voudront approcher Arnie !

Rock’roll et intemporel, cet instantané  de pop culture au cœur de la banlieue américaine des années 80 n’est peut-être pas l’œuvre la plus marquante de John Carpenter, mais c’est définitivement un classique du cinéma fantastique, au même titre que Carrie. Ici la vedette est une voiture, une Plymouth Fury de 1958 dont les vrombissement du moteur auront fait frémir toute une génération. Malin, divertissant et porté par des effets spéciaux efficaces, Christine continue d’impressionner aujourd’hui encore.

5 ) Misery – 1980

De Rob Reiner

Avec James Caan, Kathy Bates, Lauren Bacall

Mais c’est quoi déjà… Misery ? Paul Sheldon, romancier et créateur du personnage de Misery dont il a écrit la saga est satisfait. Il vient enfin de faire mourir son héroïne et peut passer à autre chose. Il quitte l’hôtel de montagne où il a l’habitude d’écrire et prend la route de New York. Pris dans un violent blizzard, sa voiture dérape dans la neige et tombe dans un ravin. Paul Sheldon doit son salut à Annie Wilkes, infirmière retraitée qui vit dans un chalet isolé. Annie est justement une supporter inconditionnelle de la belle Misery.

Misery, c’est d’abord une scène qui fait très, très mal… mais très mal… (car si l’adaptation a édulcoré la violence du roman, cela rend encore plus fort certaines séquences…), ensuite c’est une actrice, Kathy Bates, révélation terrifiante du long-métrage, et puis c’est un roman fort sur la condition d’écrivain mise en scène par le très bon Rob Reiner à qui l’on doit déjà l’excellent Stand by Me. Mais crac, quand même…

6) Dead Zone – 1983

De David Cronenberg

Avec Christopher Walken, Martin Sheen, Tom Skerritt

Mais c’est quoi déjà… Dead Zone ? Johnny Smith, jeune professeur dans une petite ville de province, est victime d’un accident de la route, peu de temps après avoir raccompagné sa fiancée, Sarah. Il ne revient à lui qu’au bout de cinq années de coma. Sarah est à présent mariée. Il s’aperçoit que passé, présent et futur se confondent dans son esprit. C’est ainsi qu’il réussit à sauver d’un incendie l’enfant de son infirmière et qu’il révèle à son médecin que sa mère, qu’il croyait morte en déportation, est en fait toujours vivante.

Sans doute l’un des films le plus accessibles de Cronenberg, thriller glacial qui joue sur l’ambiguïté des visions de Johnny Smith tout en nous proposant plusieurs niveaux de lecture, interprété par l’excellent Christopher Walken. Film hypnotique hallucinant et tragique, œuvre quasi parfaite d’un Cronenberg au sommet, ou presque, puisque 3 ans plus tard il réalise La Mouche, son chef d’œuvre.

7) La Ligne verte – 1999

De Frank Darabont

Avec Tom Hanks, Michael Clarke Duncan, David Morse

Mais c’est quoi déjà… La Ligne verte ? Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d’une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d’adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

La Ligne verte s’est d’abord un roman feuilleton, paru en France chez Librio en 1996. Cette passionnante (et très émouvante) charge contre la peine de mort, mise en scène avec une vraie sensibilité par Franck Darabont 5 ans après Les évadés est un conte fantastique porté par l’interprétation extraordinaire du regretté Michael Clarke Duncan. Il est difficile de rester insensible (il va falloir sortir les mouchoirs) devant ce très beau film d’une rare justesse.

8) Les évadés – 1994

De Frank Darabont

Avec Tim Robbins, Morgan Freeman, Bob Gunton

Mais c’est quoi déjà… Les évadés ? En 1947, Andy Dufresne, un jeune banquier, est condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant. Ayant beau clamer son innocence, il est emprisonné à Shawshank, le pénitencier le plus sévère de l’Etat du Maine. Il y fait la rencontre de Red, un Noir désabusé, détenu depuis vingt ans. Commence alors une grande histoire d’amitié entre les deux hommes…

Une histoire d’amitié émouvante, une œuvre un peu classique mais très touchante sur l’univers carcéral, devenue culte malgré son échec au box office. Un joli film de Franck Darabont qui réalisera ensuite La Ligne verte et The Mist, deux autres très bonnes adaptation du King, avant d’adapter la bande dessiné The Walking Dead pour le petit écran… Une œuvre qui doit également son succès au duo mémorable Morgan Freeman et Tim Robbins. 

9) Simetierre – 1989

De Mary Lambert

Avec Dale Midkiff, Fred Gwynne, Denise Crosby

Mais c’est quoi déjà… Simetierre ? La famille Creed quitte Chicago et vient s’installer dans les environs de Ludlow, une paisible bourgade du Maine. Leur maison jouxte un cimetière d’animaux familiers situé sur les anciennes terres sacrées des indiens Micmacs. Le seul voisin des Creed est un vieil ermite. Une série d’accidents sanglants va rapidement transformer la vie des Creed en véritable cauchemar.

Certes Simetierre n’est pas un chef d’œuvre du cinéma, ni l’adaptation la plus brillante des œuvres du King, mais sans doute une des plus fidèles. Un film angoissant et particulièrement glauque, réaliste et malsain, qui a certes vieilli, mais qui a fait cauchemarder beaucoup d’entre nous dans les années 1990. Deux ans plus tard Mary Lambert réalise une suite décevante et inutile. Bref, un film d’une noirceur absolue à ne surtout pas regarder en famille.

10) Creepshow – 1982

De George A. Romero

Avec Ted Danson, Ed Harris, Leslie Nielsen

Mais c’est quoi déjà… Creepshow ? Un père confisque à son petit garçon un magazine d’épouvante et le jette dans la poubelle. Le vent fait tourner les pages et cinq histoires s’en échappent: « La fête des pères », « La mort solitaire de Jody Verrill », Un truc pour se marrer », « La caisse » et « Ca grouille de partout ».

Difficile de terminer ce top 10, beaucoup d’hésitation entre The Mist, Dolores Claiborne, ou même pourquoi pas Cujo, Charlie ou Ça, mais le premier Creepshow, condensé d’humour noir qui rend hommage aux bd horrifiques des années 50 réalisé par Georges Romero est un vrai plaisir coupable. Tom Savini aux effets spéciaux et Stephen King au scénario font de ce film à sketchs une vraie réussite, une farce macabre que les séquelles suivantes n’arriveront malheureusement pas à égaler.

A lire aussi : « Ça » fait peur : découvrez la terrifiante bande-annonce de It, adaptation de Stephen King

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