Le constructeur japonais vient de s’associer avec une université américaine pour développer ce système révolutionnaire. Le dispositif permettra de prévenir le conducteur d’un AVC et éviter un accident de la route.
Toujours à la recherche de la moindre innovation technologique pour ses véhicules, Toyota se lance désormais dans la prévention. Le constructeur veut en effet lutter contre les risques d’accidents vasculaires cérébraux au volant via un dispositif révolutionnaire.
Toyota se lance dans la lutte contre l’AVC
En plus de Toyota, le projet sera financé par le Collaborative Safety Research Center, une structure dépendant de Toyota. L’un des principaux problèmes à résoudre est la manière dont un tel système pourrait surveiller en temps réel le rythme cardiaque du conducteur. L’objectif serait aussi de trouver un moyen d’intégrer ce dispositif à une voiture.
Comment créer un tel système intégré au véhicule ? C’est donc l’un des principaux défis de Toyota pour les années à venir. En France par exemple, on dénombre près de 150 000 AVC par an, ce qui fait un accident toutes les 4 minutes. Pouvant arriver à tout âge, l’AVC pourrait toucher entre 10 et 15 000 personnes de moins de 45 ans.
Vers un dispositif révolutionnaire au sein du véhicule
Le futur système se devra d’être révolutionnaire puisqu’il faudra en effet qu’il soit capable de détecter tout du long le rythme cardiaque du conducteur. Toutefois, pas de panique pour ceux qui s’inquiètent à l’idée de devoir « se brancher » à leur future voiture. D’après les premières pistes, les développeurs se concentreraient sur des capteurs dans le volant, le siège ou la ceinture de sécurité.
Une fois les capteurs installés, une dernière question technique demeurera : comment va réagir le véhicule lorsqu’un cas d’AVC est détecté ? Contrairement aux capteurs, il n’y a pour l’instant pas de pistes connues. Il faut dire que ce dernier cas de sécurité pose problème. Ce système devra en effet agir sans créer un stress supplémentaire au conducteur.
Une forte situation stressante pourrait en effet pousser la personne à paniquer ou à faire un mouvement imprévu et dangereux avec le véhicule. Utilisé dans certains cas d’urgence, le freinage d’urgence comporterait aussi quelques réserves.
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