L’enseigne américaine du jouet s’est déclarée, hier lundi, en faillite, accusant d’une dette de long terme de cinq milliards de dollars.
La raison : Toys’R’Us avait été rachetée en 2005 par un fonds d’investissement et une société immobilière pour la modique somme de 6,6 milliards de dollars. Une acquisition synonyme d’endettement, à l’origine des difficultés de l’enseigne. La procédure ne concerne toutefois que les filiales américaine et canadienne. Les autres branches de Toys’R’Us ne sont pas concernées.
Une « décision [qui] ne signifie pas forcément “game over” pour Toys’R’Us, mais elle met fin à un chapitre difficile de l’histoire du groupe », a commenté Neil Saunders, directeur général de GlobalData Retail, une société de conseil en matière commerciale.
Pour l’heure, les efforts sont focalisés sur les fêtes de fin d’année, une période de grand enjeu pour l’enseigne, qui n’est pas complètement condamnée : s’affirmant apte à poursuivre son activité, elle a obtenu des banques une ligne de crédits à hauteur de trois milliards de dollars. « Notre objectif est de travailler avec nos détenteurs d’obligations et autres créanciers », affirme un communiqué de Toys’R’Us.
Pas de panique pour les consommateurs : les magasins physique et en ligne sont toujours en fonctionnement normal.