La première Dame est montée au créneau contre Trump. Et les accusations du milliardaire contre le New York Times ont été taclées.
Charge violente et inhabituelle, d’autant qu’elle émane de la première Dame des États-Unis. Elle est intervenue ce jeudi, au cours d’un meeting de la candidate démocrate Hillary Clinton. Et un malheur n’arrivant pas seul, le New York Times a répondu fermement aux accusations de « diffamation » proférées par Trump. En même temps que certains donateurs commencent à lâcher le candidat.
Réponse musclée
« C’est un individu puissant qui parle ouvertement et librement d’un comportement de prédateur sexuel, qui se vante d’embrasser et de caresser des femmes. Et il semble que ce ne soit pas juste un incident isolé, mais un exemple de la façon dont il les a traitées toute sa vie. »
Michelle Obama n’y est pas allée de main morte. Et ce, bien que le candidat républicain ait affirmé, lors du deuxième débat avec Hillary Clinton, que ses propos de 2005 n’étaient qu’une « conversation de vestiaire ». Pourtant, la révélation de certains agissements présumés semble prouver le contraire.
Une journaliste du magazine américain People aurait été victime, en décembre 2005, de comportements déplacés de sa part. En effet, au cours d’une interview avec Trump, celui-ci l’aurait plaquée contre un mur et embrassée sans qu’elle n’y consente. Les faits accablent davantage le candidat républicain, déjà l’objet de 4 accusations de ce qui pourrait être une « agression sexuelle ».
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Haro sur Trump
Les attaques se groupent contre Donald Trump. Le New York Times s’est fendu d’une lettre incisive, pour répondre aux accusations de « diffamation » provenant du candidat républicain. Cela fait toujours suite aux accusations d’« agression sexuelle » le concernant. Dans le même temps, plusieurs donateurs du parti républicain ont appelé à ne plus soutenir ce candidat, à la suite de ces révélations.
C’est le cas notamment d’un homme d’affaires du Missouri, David Humphreys, qui a contribué à sa campagne en versant près de 2,3 millions d’euros. Cependant, si le candidat est lâché par certains donateurs, il reste pour autant soutenu par la présidence du parti républicain.
Source image : nypost.com