Une voiture de police de Los Angeles a été percutée par une voiture de la marque Tesla conduite en mode semi-autonome. Un incident de plus qui relance le débat sur l’auto-conduite.
Mardi 29 mai, une Tesla qui roulait en « autopilot » un mode semi-autonome, sur une route américaine a accidenté une voiture de police en stationnement, un accident sans gravité mais qui intervient alors que le logiciel « Autopilot » fait déjà l’objet d’une enquête.
« L’agent (de police) n’était pas dans le véhicule et le conducteur de la Tesla n’a subi que de légères blessures », a indiqué la police de Laguna Beach, située au sud de Los Angeles (ouest), sur son compte Twitter, qui montre aussi des photos des véhicules accidentés.
La voiture roulait en « Autopilot », un logiciel d’aide à la conduite et non de conduite autonome comme Tesla prend soin de préciser.
Pas le premier incident
Bien que très utiles, ce n’est pas la pas la première fois que ce type de logiciel provoque des accidents. En mai 2017, une collision impliquant une Tesla dans l’Utah avait fait réagir son patron Elon Musk, qui s’était plaint.
Plusieurs autres incidents, qui avaient causé la mort de trois personnes en Californie et en Floride, avaient fait l’objet d’une enquête du régulateur des transports américains.
Un autre accident, impliquant une Tesla avec Autopilot activé, qui a fait un mort en Californie en mars, fait aussi l’objet d’une enquête du NTSB, à la fois au sujet de l’Autopilot et de l’embrasement des batterie.