Après des mois de convalescence, l’Espagnol Rafael Nadal a remporté la nuit dernière l’US Open, dernière levée des Grands Chelems de l’année. Il a battu son grand rival serbe Novak Djokovic au bout d’un match à sens quasi unique. Ce 13e titre du grand Chelem le rapproche un peu plus des recordmen de la discipline.
Les bras au ciel, il croit revivre. Pourtant, il vit une saison exceptionnelle. Rafael Nadal, en 2013, c’est 10 titres, 95 % de victoires (seulement 3 défaites, dont deux en Finale) et une première place à la Race acquise depuis bien longtemps. Face à son ennemi du circuit, mais ami dans la vie Novak Djokovic, le natif de Manacor a fait parler la poudre. On le croyait perdu l’année dernière, immobilisé par son genou, à l’automne de sa carrière. Il faut croire que Nadal est l’inventeur de la machine à remonter le temps…
De manière plus générale, cet US Open s’est situé, à l’échelle de la saison 2013, entre Roland-Garros et Wimbledon. Nous en parlions dans le précédent article sur l’US Open, ça se confirme : on est quelque part entre la logique des cadors et l’hécatombe des têtes de série. Flushing Meadows a vu quelques surprises, mais pas de là à bousculer directement la hiérarchie en place, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes.
Du côté de ces messieurs, on notera la confirmation de la magnifique saison de Stanislas Wawrinka, qui a sorti son match de vie contre Andy Murray. Et surtout (ne cachons pas notre chauvinisme) Richard Gasquet, qui a enfin vaincu le signe indien des 1/8 d’un Grand Chelem, après 6 ans de disette. Et de quelle manière. Même tombé contre le roi Nadal, le parcours reste exemplaire. En l’absence de Jo-Wilfried Tsonga, le Biterrois a envoyé un signal fort au tennis masculin français : c’est bien lui le patron.
Dans le tableau féminin, l’ensemble du parcours s’est déroulé sans grosse encombre. Pourtant, suite aux forfaits de Maria Sharapova et Marion Bartoli, on s’attendait à un tableau ouvert. Hormis le coup d’éclat finalement pas si retentissant que ça de Flavia Pennetta, en véritable renaissance, la logique a été respectée. La finale a vu s’affronter les 2 favorites, et poussée par son public, Seren a Williams n’a finalement jamais tremblé face à Victoria Azarenka , pour s’offrir son 17e titre du grand Chelem, et son 5e US Open.
Les Masters approchent, il reste peu de points à prendre pour se qualifier. Gasquet, actuellement 8e, a de grandes chances de se qualifier directement. Tsonga, 10e, aura fort à faire pour se maintenir à sa place.
Nous ne pouvons terminer cet article sans souligner la performance injustement sous-médiatisée de Stéphane Houdet, vainqueur du simple messieurs en tennis-fauteuil, devant le n° 1 mondial. Ce n’est pas son premier titre, et à radio VL, on est particulièrement impressionnés par cette performance, qui donne le plein d’espoir à tous les sportifs en situation de handicap.