Du 17 au 19 mai le Palais des Congrès de Montreuil accueillera la première édition du Weather Festival. Une occasion pour les festivaliers d’accéder à un rendez-vous préparé avec audace et minutie, qui plus est dans un lieu de taille. Initiée par les organisateurs des soirées Concrete, cette simple apposition suffit à prévoir un rassemblement de 30.000 personnes au total. Du jamais vu à en Ile-de-France.
Au pays des merveilles, seule la fête compte.
Le Weather Festival est la preuve que la musique électronique est devenu un phénomène sociétal fondamental. Comme l’avait fait remarquer le duo français Justice, à l’image de la religion, la musique électronique permet de rassembler les gens. Aussi, le Weather est un bon moyen de patienter avant le retour extrapolé du duo casqué, qui monopolisera un grand nombre de platines durant les mois à venir. Car aujourd’hui la scène électro dispose de prédispositions éclectiques. En raison d’une évolution disparate en fonction des pays et des âges, les attentes se sont vues en permanence renouvelées, proposant une extase toujours plus personnelle. Bonne nouvelle, une bonne part de la planète house et techno sera au rendez-vous.
72 heures de musique en continu. Un trip plutôt vendeur.
A l’origine de cet évènement, des noms qui n’ont pas à rougir de leur notoriété déjà bien acquise. Les collectifs Sonotown et Concrete auront pour mission d’ouvrir les festivités en vous invitant à découvrir une tripoté d’artistes de renommé. Des français comme Paul Ritch ou D’julz, les Allemands Marcel Detmann et Len Faki et le très renommé Robert Hood. Bref, les pilliers fondateurs de la scène underground. D’autres moins représentés habituellement feront le déplacement depuis l’Afrique du Sud (Da Capo), la Hollande (Makam, Jasper Wolff & Maarten Mittendorff), la Russie (Nina Kraviz) et la Roumanie (Rhadoo). Sélectionnés avec un soin tout particulier de la part des organisateurs, il y en aura pour tous les gouts. Bref, une esquisse haute en perspective.