En 2006, l’astre Pluton avait été exclu du système solaire, passant du rang de planète à celui de planète naine. Mais le plus éloigné des astres du Système solaire a enfin récupéré son titre originel de planète, retrouvant ainsi ses huit homologues après huit ans d’absence.
Le Centre d’astrophysique de Harvard a tranché. Selon un article de The Independant, après des heures de débats acharnés autour des grandes questions de l’astrophysique, les nouvelles définitions d’une planète, d’une exoplanète et d’une planète naine ont abouti à une décision extrêmement importante : Pluton serait reconsidérée comme une planète à part entière du Système solaire, huit ans après en avoir été exclu par ce même Centre d’astrophysique de Harvard.
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« OBJET DE KUIPER », NOUVELLE NOTION ASTROPHYSIQUE
Durant ces débats, la définition d’une planète telle que définie auparavant a été remise en cause : celle-ci devrait graviter autour du Soleil, être de forme (presque) sphérique être gravitationnellement dominante dans sa zone. Ce qui n’est apparemment pas le cas de Pluton. Mais en 2004, une dixième planète aurait été découverte, et baptisée Sedna. Au vu de sa taille très réduite (995 km de diamètre, alors que Pluton en fait 2306 km), Sedna n’avait finalement pas pu accéder à ce statut. Mais cette découverte a ressurgi aujourd’hui, et a remis sur le tapis l’exclusion de Pluton, exclusion qui a été considérée comme arbitraire. « Un arbre fruitier nain est toujours un petit arbre fruitier et un hamster nain reste un hamster« , métaphore tentée par un membre du Centre d’astrophysique de Harvard pour tenter d’expliquer l’illégitimité de l’exclusion de Pluton.
L’ex-planète naine réintégrerait donc ses huit ex-collègues du Système solaire, malgré son orbite différente des autres, qui fait qu’elle est périodiquement plus proche du Soleil que Neptune, sa plus proche voisine. Sedna, quant à elle, a été définie comme « objet de Kuiper », en rapport avec la ceinture de Kuiper, proche de Pluton. Welcome back, Pluton !