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Yann Barthès : pourquoi on l’aime tant

Petite mèche de cheveux grisonnante, sourire charmeur et teint hâlé, Yann Barthès c’est le beau gosse de l’actu. Mais pas que. C’est aussi celui qui a su créer un JT jeune et dynamique et plus récemment celui qui a osé dire m**** à Bolloré.
Mais au fait, pourquoi on l’aime tant ?

Un enfant de Canal +

Né en Savoie il y a 42 ans, il obtient son bac dans ville natale de Chambéry (« Chambé » pour les intimes) puis valide un DEUG d’anglais (l’équivalent d’un Bac + 2). Il s’oriente ensuite vers des études de journalisme, à l’IUP de Bordeaux. Jusque-là, rien d’exceptionnel dans ce parcours typique du Français moyen.

Puis il intègre l’équipe de Canal + en 1998, où il est chargé des revues de presse sous l’autorité de Daphné Roulier. Il rejoindra ensuite Michel Denisot au Grand Journal, où il présente une rubrique « people » puis « actu » dès 2004.

En 2010, le Petit Journal tel que nous le connaissons aujourd’hui apparaît et Yann Barthès a même sa marionnette aux Guignols de l’Info.

Une équipe jeune et dynamique

Yann Barthès a su créer une émission d’actualité décalée et humoristique, sans y perdre pour autant le côté critique. Les politiques de tous bords en prennent pour leur grade, qu’ils.elles soient surpris en train de dormir sur les bancs de l’Assemblée Nationale ou bien en train de se contredire d’une déclaration à l’autre.

Sur Canal comme sur TMC, l’équipe qui compose l’émission est constituée de journalistes jeunes et dynamiques. Alors forcément, le contenu s’en ressent. Ici pas d’infos à rallonge barbante mais plutôt des reportages en format court, sur fond de musique rythmée. Même chose pour les interviews plateau où faire des blagues et rire un peu n’est pas un crime de lèse-majesté.

A lire aussi: La gazette médias #6 : Jean-Marc Morandini sur ITELE, mort de Pierre Tchernia, départ de Christophe Barbier…

Parce qu’il sait l’ouvrir

Lorsque Yann Barthès accueille ses invités, on ne peut s’empêcher d’y déceler une certaine forme de timidité. A priori, il n’est pas du genre nerveux. Pourtant cela ne l’a pas empêché de hausser le ton lorsque Vincent Bolloré a racheté le groupe Canal. Multipliant alors les provocations, son message n’aurait pas pu être plus clair : « Permettez-moi d’avoir un mot personnel, une pensée pour Maïtena Biraben et Ali Baddou qui ont appris aujourd’hui qu’ils quittaient Canal + », avait-il dit à l’antenne une quinzaine de jours avant le dernier numéro du Petit Journal sur la 4. Pourtant selon la chaîne, il s’agissait de départs volontaires, et non de licenciements. Oups.

Pour aller plus loin: Alison Wheeler et Ludovik: « L’avis le plus important c’est celui des proches »

Crédits photos: bfmtv.com

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