Après vingt ans de procédure, le Conseil d’Etat s’est prononcé et ce n’est pas en faveur de Yannick Noah. Le fisc lui réclamait un million d’euro et malgré les nombreuses contestations du chanteur, celui-ci n’aura pas gagné sa guerre contre les impôts.
183 jours en France
En effet, BFM rapporte aujourd’hui que Noah n’avait pas payé tout ce qu’il devait aux impôts. Cela lui avait été déjà reproché en 2012, alors qu’il soutenait la campagne de François Hollande.
Ce qui lui a d’abord été opposé par le fisc a été le nombre de jours qu’il aurait passés en France en 1993. L’ancien tennisman avait déclaré son lieu de résidence fiscale en Suisse cette année-là, estimant qu’il avait passé plus de temps là-bas. Or, le fisc assure qu’il a passé au moins 183 jours en France avec à l’appui ses relevés de carte bleue, ses chèques et ses factures. Ainsi, il aurait donc bien dû déclarer ses impôts en France et ce n’est pas ce qu’il a fait. L’administration lui a alors réclamé la somme d’un million d’euros et le chanteur a procédé à la remise de la somme peu à peu tout en la contestant.
Une petite victoire
Ce procès n’aura cependant pas été un échec total pour Yannick Noah. En effet, il a pu déduire de ses impôts la pension alimentaire de son ex-femme Cécilia (126 000 euros par an). Le Conseil d’Etat a également admis qu’il n’avait pas à payer « les pénalités (+40%) que le fisc inflige aux contribuables faisant preuve de mauvaise foi » (BFM TV) et cela car le fisc n’a pas pu prouver que le chanteur avait pour intention d’échapper à l’impôt en France.
Au total, Yannick Noah aura eu à payer 661 457 euros en redressement fiscal.