Le déballage des cadeaux est dans une quinzaine de jours. Entre les cours, le job étudiant, les rencards, les sorties… Vous avez (un peu) oublié de faire votre liste au père Noël, et personne ne sait quoi mettre sous votre sapin. Bon, il faut dire que vous avez reçu un million de textos à ce sujet auxquels vous n’avez jamais répondu, et balancé des « je sais pas » en réponse aux demandes de vos proches. Autour de vous, c’est l’effervescence, on vous harcèle, de peur de se tromper sur ce qui vous ferez plaisir. Mais, merci mon Dieu, votre truc à vous, c’est le bon cinéma, Kaamelott et la littérature, surtout la littérature ! Pour éviter le désastre de Noël 2014, ayant amené son lot de livres nuls, le bon bail c’est de réclamer une liseuse ! *
1. Des économies monstre pour votre compte qui font peur à voir
Ce n’est pas seulement une tablette qui se prend pour un livre, mais un véritable soulagement financier ! L’éternel dilemme « livre ou MacDo »… Vous n’aurez plus à choisir ! Le rêve, vous pourrez enfin déguster un bon gros McWrap poulet-bacon en tête-à-tête avec Yasmina Khadra.
2. En plus, y’a même des bouquins gratuits
Déjà, baisser une modique somme à 3€ en librairie, les vieux bouquins classiques, tombés dans le domaine public, sont gratuits ! Elle est pas belle la vie ? Ça tombe vachement bien, vous vouliez justement lire « Jane Eyre » de Charlotte Brontë. Et hop ! 3€ pour un café americano chez Starbucks.
3. Madame est servie !
Ni rupture de stock, ni commande, ni livraison, ni trajet… Bref ! Pour entamer une nouvelle aventure, une simple connexion wi-fi suffit. Pratique un dimanche de décembre, fauteuil, plaid, chocolat chaud et Jane Austen. Acheter un livre n’a jamais été plus facile.
4. Même ta grand-mère saurait s’en servir !
Bouton on/off et espace pour le chargeur. Le reste est tactile ; effeuillage pour changer de page, clic sur le dessus pour accéder au menu. Un jeu d’enfant. Heureusement, parce que vous et la technologie…
5. Une bibliothèque pesant moins d’une livre
Vous n’aimez pas seulement lire, vous êtes dingue ! Dingue au point de se trimballer jusqu’a cinq bouquins sur vous. « C’est pour jongler d’une histoire à l’autre, pour varier les plaisirs » dites-vous. Stevenson, Tolkien, Beigbeder… Ça pèse dans votre sac, même dans celui de Mary Poppins. Votre dos se souviendra du noble geste. C’est mieux de se transporter autant de livres que la capacité mémorielle l’autorise, pour le poids d’un smartphone.
6. Lumos Maxima
Dans votre frénésie, vous pourrez lire toute la nuit. La lumière aveuglante de la pièce peut demeurer éteinte. La lampe frontale et autres stratagèmes, au bûcher ! Voyez-vous, la liseuse est rétro-éclairée, d’une intensité réglable avec ça ! Nuits de folie en perspective, genre s’envoyer en l’air avec Christian Grey, sous la couette pendant un orage.
7. Montre-moi ce que tu lis, je te dirai ce qu’il te faut
Tel un libraire d’intelligence artificielle, l’appareil propose, conseille. Pratique surtout quand on ne connaît pas la bibliographie complète d’un auteur. « Ah bon, Mathias Malzieu n’a pas écrit qu’un seul livre ? », et se rendre compte que Métamorphose au bout du ciel est aussi magnifique que La mécanique du coeur, merci Sir Kindle.
8. Au bûcher le P’tit Robert !
« Outrecuidance »… Que, quoi, donc cela veut-il bien dire ? » Pour lire Robinson Crusoé, il faut être armé d’un stabilo et de l’ami Robert (rien à voir avec l’usupateur de Westeros). Et du monticule de page du bon vieux dictionnaire, vous pourrez faire un feu de joie. Criant des « hourra ! » en déchirant une à une les nombreuses pages de l’encyclopédie du mot. Un clic sur le mot problématique et tadan ! les définitions s’affichent ! Liseuse magique… !
9. English lessons
En complément à vos cinq épisodes hebdomadaires de séries en VO, armé de détermination, vous décidez d’essayer Macbeth en langue anglaise. Seulement, c’est bien beau Shakespeare, mais un mot sur deux vous est complètement inconnu. Une galère ! Mais de la même manière, les mots anglais (ou espagnol, russe, dialecte d’Afrique centrale…) se traduisent, d’une langue à une autre, rendant enfin la pièce compréhensible à vos neurones de francophone.
10. Le meilleur pour la fin
On peut lui donner un nom, à la liseuse ! La mienne c’est Bernie, Bernie la Kindle ! Mais n’importe quel autre nom fera tout aussi bien l’affaire.
*ndlr : Peut également être offerte à un(e) littératurophile invétéré(e) si vous êtes en panne d’idée cadeau.