Suite de notre émission spéciale pour la 100ème de Seriefonia avec toujours le plein de sons en 50 minutes chrono.
[« SérieFonia : Season IV : Opening Credits 30’ » – Jerôme Marie]
Bonjour ou bonsoir à toutes et tous ! Et bienvenue dans cette seconde partie de votre SérieFonia numéro 100… Bon, sauf que concrètement, celui-ci, c’est le 101ème du coup. Peu importe… La semaine dernière, nous nous étions donc temporairement quittés au doux son de The Storyteller selon Rachel Portman… Alors, comment assurer au mieux cette transition vers les années 2000 ?… Et pourquoi pas par le biais de l’évolution technologique ? En cette fin des années 90, le DVD remplace le laserdisc, qui lui-même n’avait pas su dégager la cassette VHS… Et le jour où j’ai eu mon premier lecteur DVD, je me suis également offert deux premiers titres : un film et une série. Le film ? La Momie. Et la série ? C’était celle-ci :
[« Queer as Folk (UK) – Doin’It, Nathan’s Theme » – Murray Gold] 001
Queer as Folk. L’intégrale de la première saison originale britannique, conçue par Russell T Davies, le futur (re)créateur de Doctor Who en 2005… Nous sommes en 1999 et jamais, ô grand jamais, l’homosexualité n’avait été montrée comme ça à la télé. Crue, authentique, honnête, magistralement écrite, produite et incarnée : la série a su embarquer le modeste hétéro que je suis tout en me faisant croire un court instant que… ça y était : les barrières et la haine pouvaient enfin tomber. Montrer l’amour et l’amitié dans toute leur diversité ; sans pour autant chercher à l’imposer… seulement l’exposer, la partager, à travers des personnages à la fois touchants et humains. Des personnages vrais. Sans tricher. Ça, c’est ce qu’on appelle le progrès. Voilà… C’était ma minute militante. Cela étant dit, reprenons le cours normal de notre émission… Où en étais-je ? Ah oui, l’arrivée du DVD. Et avec elle, la distribution progressive de coffrets de séries préalablement si difficiles à collectionner. Y a pas à dire le Digital Versatile Disc est rapidement devenu le Saint Graal de la série télé. Et c’est véritablement grâce à ce nouveau format que j’ai enfin pu découvrir, dans l’ordre, sans épisode manquant et, généralement, via une image de qualité, des shows aussi extraordinaires que…
[« The Avengers – Main Theme (saisons 4 à 6) » – Laurie Johnson] 002
[« Moonlighting – Theme » – Al Jarreau & Lee Holdridge] 003
[« The Prisonner – The Big Unarmed Fight » – Albert Elms] 004
Chapeau melon et bottes de cuir, Clair de lune et Le Prisonnier… Trois exemples pami les plus marquants de mes années DVD. Trois bijoux du petit écran, à la fois audacieux et imprévisibles. Trois chef-d ’œuvres que je ne peux que vous conseiller de visionner « as soon as possible » si vous n’en avez encore jamais eu l’occasion. Chacune avec son propre style et sa façon unique de se jouer des codes de la narration reste un modèle absolu du genre. Il y en aurait bien d’autres, naturellement, comme The Time Tunnel (Au cœur du temps) ou encore Au-delà du réel… Mais bon, voilà, ces trois là me semblent rester à part… Bon, puisqu’on en est aux DVD… Souvenez-vous que la semaine dernière, je vous avais promis du Babylon 5…
[« Babylon 5 – The Coming of Shadows » – Christopher Franke] 005
Car oui, je n’ai finalement visionné l’intégralité de Babylon 5 qu’il n’y a seulement quelques années de ça, lorsque mon ami Christophe Brico m’en a offert l’Intégrale. Que j’ai dévorée et adorée. Inutile de m’éterniser, vous pouvez aller réécouter la pastille consacrée à la série et à son compositeur Christopher Franke, diffusée la saison dernière. Non, allez, sans transition, à toi de jouer Tonton-Jéjé…
[« SérieFonia : Season III : Opening Credits » – Jerôme Marie]
C’était la version longue du générique de la saison 3 de SérieFonia. De quoi entrer tranquillement dans un nouveau millénaire riche en diversité…
[« 24 – Main Title » – Sean Callery] 006
[« Angel – The Birth of Angelus » – Robert J. Kral] 007
[« Sons of Anarchy – The Long Ride » – Bob Thiele] 008
[« The Shield – Just Another Day » – Vivian Ann Romero] 009
[« Lost – Time and Time Again » – Michael Giacchino] 010
Du concept inédit avec 24 heures chrono… La preuve qu’un spin-off peut être réussi avec Angel, qui a parfaitement réussi à refaire sa vie sans Buffy… Les very bad guys qui deviennent les héros de Sons of Anarchy ou de The Shield… Et enfin une série qui provoque un engouement mondial avec Lost… La télé en fait pour tous les goûts et profite pleinement de ses dernières années linéaires, avant que les Netflix, Amazon et autres Disney+ viennent « boulversifier » la donne. Mais il est encore un peu trop tôt pour en parler. Alors, d’ici là, vous prendrez bien une seconde petite salve de ces séries que l’on a pris tant de plaisir à suivre, désespérément, semaines après semaines, bien avant l’avènement des saisons complètes disponibles le même jour…
[« Dexter – Blood Theme » – Daniel Licht] 011
[« The Tudors – Henry Marries Jane Seymour » – Trevor Morris] 012
[« Life on Mars – Theme » –Edmund Butt] 013
[« Being Human (UK) – Vampire Annihilation » – Richard Wells] 014
[« Downton Abbey – End of an Era » – John Lunn] 015
Oui, là encore, les styles sont très différents. Même si, sans vraiment le vouloir, il y a tout de même une majorité de séries britanniques. A part Dexter, qui ouvrait le bal, il y avait donc Les Tudors (coproduction américano-britannico-irlandaise), suivie de Life on Mars, de Being Human (OK) et enfin de Downton Abbey… Trois facettes caractéristiques du savoir-faire so british… Entre plongée involontaire dans les Seventies, la colocation improbable entre un fantôme, un vampire et un loup-garou, et les destins croisés des gens d’en haut et de ceux d’en bas : le polar à tendance fantastique, l’horreur à l’échelle humaine et le drama traditionnel dans tout ce qu’il a de plus pur à offrir ont fait les beaux jours de mes… heures du thé. Ne manque plus qu’un peu de science-fiction, et alors là…
[« Doctor Who – Doomsday » – Murray Gold] 016
Doctor Who… Régénéré en 2005 sous les traits de Christopher Eccleston, le Seigneur du Temps originellement créé en novembre 1963 a fait sensation comme jamais. Après une première saison au succès déjà sympathique, l’arrivée de David Tennant dans le rôle-titre dès la saison suivante au carrément propulsé la série au rang de phénomène planétaire. Carrément mérité. Doctor Who, c’est drôle, c’est intense, magistralement écrit et toujours, toujours étonnant. A la musique aussi, Murray Gold a fait très, très fort sur les dix premières saisons… Le morceau que vous venez d’entendre est issu du grand final de la saison 2, Doomsday… Et chaque écoute me replonge dans la tragédie qui devait séparer (presque) à jamais le Docteur de sa compagnonne, Rose, interprétée par Billie Piper… Un simple mur… Deux visages séparés… Et la mélodie fait le reste… Un grand moment de télé, tout simplement. Et puis tiens, puisqu’on est dans la catégorie coups de cœur de chez coups de cœur… Que dites-vous de ça ?
[« Penny Dreadful – Let Me Die » – Abel Korzenioski] 017
[« Vikings – Vikings Attacks Paris » – Trevor Morris] 018
[« Jordskott – The Lullaby » – Erik Lewander] 019
[« Poldark – It Will Always Be Ross » – Anne Dudley] 020
Penny Dreadful : la série gothique que j’avais attendu toute ma vie. Vikings : la série que me faisait littéralement arrêter de respirer tant j’étais dedans et le souffle coupé. Jordskott : la série surprise venue du froid… Sur les conseils d’Alex… Et une magnifique interview avec l’héroïne Moa Gammel. Sans oublier Poldrak : la saga romantique par excellence, servie par un tout aussi excellent casting… Dont Eleanor Tomlinson, alias Demelza… qui chante, à plusieurs reprises, sur la BO d’Anne Dudley. D’ailleurs, elle et moi, on en a causé…
[Extrait Interview Eleanor Tomlinson]
Oui, je sais, mes séries préférées ne sont pas nécessairement vos séries préférées… Ni même celles qu’absolument tout le monde semble avoir aimées… C’est pourquoi vous n’entendrez ici ni Madmen, ni Soprano, ni Better Call Saul (même si j’ai passionnément suivi Breaking Bad), ni même encore The Walking Dead… Autant de séries dont je reconnais naturellement les grandes qualités mais qui, malgré tout, n’ont pas su m’emporter. Tout simplement par manque d’intérêt envers les sujets traités… ou, dans le cas de Walking Dead, du traitement à rallonge qui m’a finalement lassé et fait lâcher l’affaire courant de saison 5… Non, ne me balancez pas de tomates… C’est mon droit après tout. Et puis tiens, quitte à ce que vous vous moquiez une bonne fois pour toute : voici quelques-unes des séries dans lesquelles je me suis e plus investi ces dernières années… Il y a par exemple… Once Upon a Time…
[« Once Upon a Time – Hope Will Return » – Mark Isham] 021
Quand Disney, enfin ABC, s’amuse à réunir et réinventer la quasi-intégralité de ses principaux personnages, de Blanche-Neige jusqu’à la Reine des Neiges, ça donne une fantastique série d’aventure où tout devient possible, et où les méchants d’hier deviennent les sauveurs de demain, ou inversement. 6 saisons + 1… ainsi qu’un bien trop court spin-off au Pays des Merveilles… J’en aurais bien mangé plus. Mais faut avouer que c’est déjà énorme. Quand j’ai visionné le pilote à l’origine, je m’étais dit : « ô la vache, j’ai adoré… c’est tellement bon et assumé que ça ne marchera jamais ». Heureusement, je me suis trompé. Mais il y en a une autre, en revanche, qui n’aura pas durer plus de deux années… et qui continue de sacrément me manquer…
[« Legend of the Seeker – Richard & Kahlan » – Joseph LoDuca] 022
C’est bien simple : avec Legend of the Seeker, j’avais l’impression que c’était Noel 22 jours par an ! C’était tout ce que j’aime, comme on n’en fait plus… L’aventure avec un grand A… Une histoire d’amour avec un autre grand A… Des prophéties, de la magie, des héros charismatiques et vertueux, des méchants… très méchants. Des méchantes sexy qui deviennent des héroïnes sexy… Tous les codes de la chevalerie d’autant… de celle qui m’a si souvent bercé et fait rêver étant gamin… Et tout ça par l’équipe de Xena ! Avec, encore et toujours, Joseph LoDuca fidèle à la musique… Que demander de plus ? J’étais comblé… Sauf que ça, malheureusement, ça s’est vautré. Du coup, je l’ai pris personnellement et j’ai souvent joué, depuis, les caliméro incompris… Bon, sinon, je vous rassure y a quand même des séries que tout le monde aime… bah… que j’aime aussi…
[« Peaky Blinders – Tommy Vs Alfie (saison 4) » – Antony Genn & Martin Slattery] 023
[« The Crown – The Diana Effect (saison 4) » – Martin Phipps] 024
[« La Casa de Papel – Tokyo Y Berlin Venganza » – Manel Santisteban] 025
[« Stranger Things – Friendship » – Kyle Dixon & Michael Stein] 026
Comment ne pas aimer Peaky Blinders ?… The Crown… La Casa de Papel… même si les dernières saisons sont quand même « bien toute pourrites »… ou encore le charme rétro de Stranger Things ? Et comment, surtout, ne pas aimer ceci ?…
[« Game of Thrones – The Iron Throne » – Ramin Djawadi] 027
Game of Thrones… Celle qui a visuellement, et définitivement, explosé les dernières frontières entre grand et petit écran. Celle qui aura rassemblé tous les âges, toutes les cultures, et qui restera dans les annales comme la série la plus piratée de tous le temps… Mise en musique de mains de maitre par Ramin Djawadi, chaque saison est le nouveau maillon d’une montée en crescendo sans précédent… et oui, une bonne fois pour toute, ça vaut aussi pour la dernière ! Même si j’ai un peu peur que House of the Dragon, la série dérivée que l’on n’attend plus d’attendre, ne produise pas franchement le même effet… A suivre…
Vous l’aurez compris rien qu’en écoutant la première partie de cette 100ème la semaine dernière : la fiction française et moi, ça fait souvent quatre. Au moins quatre. Mais il m’est tout de même arrivé… quelque fois… de succomber aux charmes de quelques-unes d’entre elles. Alors, bien sûr, il y en aurait d’autres… Mais, dans le cadre de cette sélection toute personnelle, j’ai surtout tenu à mettre en avant… celles-ci :
[« L’Enfant des Loups – Kyrie (Ouverture) » – Serge Franklin] 028
[« Braquo – Sacrifice » – Erwann Kermorvant] 029
[« Les Revenants – Générique » – Mogwai] 030
[« Kaamelott, Premier Volet – Arthur à la Tour » – Alexandre Astier] 031
L’enfant des loups, que presque tout le monde sauf moi a oublié, est une mini-série en trois parties diffusée 1991 d’abord sur FR3 puis sur Antenne 2. Il s’agit d’une adaptation du roman de Régine Deforges : La révolte des nonnes, avec la magnifique Laure Marsac dans le rôle-titre… Vous savez, c’est elle qui se fait bouffer devant tout le monde dans le théâtre des vampires vu dans Entretien avec un vampire… Non seulement la mini-série en elle-même était vraiment très belle… Mais la musique de Serge Franklin la sublimait plus encore. Je l’ai écouté en boucle. Au casque et à la bougie… Ce qui m’arrive encore… Plus énergique : le double choc Braquo selon Olivier Marchal et son compositeur attitré Erwann Kermorvant. Enfin une série de flics sans concession… Enfin du vrai… du dur… de l’insoutenable même parfois. Que même The Shield à côté c’était pas toujours aussi extrême, c’est dire ! Après quoi j’ai enchainé avec les Revenants. Essentiellement pour ses qualités graphiques et l’originalité de la musique de Mogwai… Et enfin Kaamelott, écrit, réalisé, interprété, monté et composé par Alexandre Astier… ici dans une scène clé de sa version ciné… Juste parce que… Parce que… En plus de me faire rire, il m’épate et me rend constamment admiratif de sa proposition tellement à part… Et en parlant de proposition à part…
[« Battlestar Galactica – Lords of Kobol » – Bear McCreary] 032
En 2003, après Star Trek The Next Generation et avant Outlander, Ronald D Moore remettait Battlestar Galactica au goût du jour… et offrait un sacré coup de neuf à la science-fiction de la petite lucarne ! Bon, OK, juste avant, il y avait eu Firefly de Joss Whedon… Mais avec ses 14 épisodes seulement et malgré son génie, elle ne fait pas le poids… Tandis qu’avec sa première mini-série, puis ses 4 saisons, ses téléfilms et son spin-off : Battlestar et son ton ultra réaliste ont constitué ni plus ni moins qu’une petite révolution. Bon faut dire aussi qu’en 1978, bien avant Battlestar, il y a eu Galactica, premier du nom…
[« Battlestar Galactica – Serena’s Death » – Stu Philips] 033
Là encore, même si la série originale créée par Glen A. Larson a été en partie diffusée dans le cadre de l’émission Temps X au tout début des années 80, ce n’est qu’une fois disponible en coffret DVD que j’ai pu la redécouvrir et l’apprécier à sa juste valeur… et, au passage, retomber amoureux de la encore toute jeune Jane Seymour… Car même si on ne la voit pas longtemps, son personnage de Serina a marqué les esprits de bout en bout ! Ce n’est pas pour rien que le morceau que je viens de partager avec vous lui est dédié… Mais après, j’avoue… de tous les Battlestar, moi, c’est Caprica que je préfère !
[« Caprica – The Differently Sentient » – Bear McCreary] 034
Elle n’aura duré qu’une petite saison de 18 épisodes… Mais quels 18 épisodes ! Entre intelligence artificielle, réalité virtuelle, robotique, vie éternelle, remise en question de l’ordre religieux et drame familial sur fond de terrorisme : ce préquel de Battlestar est un incontournable… Et puis, même s’ils n’ont pas eu la chance de bénéficier d’une saison 2, ils ont néanmoins réussi à proposer une véritable fin à leur intrigue. Un peu beaucoup précipitée, certes, mais c’est mieux que rien. Allez, on enchaîne. Toujours dans le désordre : quelques autres séries qui ont rythmé ces dernières décennies… Et on commence, dans la continuité, avec Outlander… du même Ronald D. Moore… directement suivie de Smallville (car je n’oublierai jamais nos après-midi thé et projection avec les amis et, accessoirement, rédacteurs de CinéFonia, Cécile Carayol et Nicolas Schiavi… Viennent ensuite Star Wars – The Mandalorian qui nous a ému aux larmes en donnant un bon coup de boule aux Derniers Jedi lors de son final de saison 2… et enfin Daredevil… où le petit miracle de la série de super-héros selon Netflix…
[« Outlander – Setting Sail » – Bear McCreary] 035
[« Smallville – The Final Stone » – Mark Snow] 036
[« Star Wars, The Mandalorian – A Friend » – Ludwig Goransson] 037
[« Daredevil – Devil of Hell’s Kitchen » – Joe Paesano] 038
Bon, du coup, je ne résiste pas et j’enchaine avec un petit florilège musical des autres séries Marvel/Netflix… Vous les connaissez : Jessica Jones, Iron Fist… je garde Luke Cage pour juste après… On pourrait ajouter aussi The Punisher mais comme il ne fait pas partie des Defenders, je l’ai laissé de côté…
[« Jessica Jones – Jessica on the Move » – Sean Callery] 039
[« Iron Fist – The Dragon Within (saison 2) » – Robert Lydecker] 040
[« The Defenders – Protect My City » – Joe Paesano] 041
En choisissant ainsi de s’intéresser intimement aux héros de rue de l’univers Marvel, toutes ces séries Netflix ont été parmi les premières à créer l’évènement lors de l’arrivée de la plateforme de streaming en France. Les saisons étaient directement proposées dans leur ensemble… chose qui, à l’époque, était extrêmement rare de par chez nous… OK, le rythme, plutôt lent et bavard n’a pas plus à tout l’monde… Et les différentes saisons sont tout ce qu’il y a de plus inégales… N’empêche que proposer pas moins de 14 saisons en seulement 4 ans, fallait le faire ! Et puis, en terme musical, chacune d’entre elle bénéficie d’un traitement radicalement différent et propre à un style narratif bien défini. Comme me le confiait justement Cheo Hodari Coker, créateur de Luke Cage, lors de ma visite sur le tournage de la saison 2…
[Extrait Interview Cheo Hodari Coker]
Car oui, en travaillant pour le magazine L’Ecran Fantastique, j’ai régulièrement eu l’occasion de me rendre sur des tournages et rencontrer l’ensemble des équipes juste après avoir assister à la mise en boite de scènes triées sur le volet ! Parmi mes derniers reportages, j’ai donc eu la chance de fouler les plateaux d’Altered Carbon à Vancouver, Lost in Space, également à Vancouver, Luke Cage à New York et plus récemment Nightflyers à Limerick… Autant d’expériences que de rencontres inoubliables…
[« Altered Carbon – The Patchwork Man » – Jeff Russo] 042
[« Lost in Space – Will and the Robot » – Christopher Lennertz] 043
[« Luke Cage – Luke Fields » – Adrian Younge & Ali Shaheed Muhammad] 044
[« Nightflyers – Memory Paused » – Will Bates] 045
Que du Netflix ! Non, je ne fais pas de pub… C’est tombé comme ça, c’est tout. D’ailleurs, je vais même en rajouter une couche ! Car s’il y a bien une série qui m’a fasciné autant par l’ampleur de sa production que par le respect de son matériau d’origine, c’est bien… Dark Crystal – Age of Resistance. Préquel du film culte de Jim Henson… toujours produit par la Jim Henson Compagny mais cette fois réalisé par Louis Leterrier, c’est aussi LA première série que j’ai regardé, en famille, juste après la naissance de mon fils Tristan le 2 Aout 2019 ! Bien sur, lui, ne se souvient de rien… mais sa mère et moi, on lui a bel et bien donné le biberon en mode Dark Crytsal sur grand écran avec le vidéoproj déployé dans le salon. J’ai même des photos pour le prouver…
[« Dark Crystal : Age of Resistance – The Blue Flames Part II » – Daniel Pemberton] 046
C’est bien simple : jamais je n’aurais cru revivre le choc Dark Crystal une seconde fois. Rappelons que et le film de 1982 et la série de 2019 n’ont pour protagonistes que des marionnettes ! Un tour de force aussi poétique que terrifiant qu’il me tarde de revoir, un jour, avec m’in tc’ho gamin quand il en aura l’âge… Et en parlant de lui, voici un p’tit morceau totalement hors sujet ou presque… Son thème musical rien qu’à lui ! Composé à sa naissance par qui ?… Par Jérôme Marie, qui d’autre ?! Encore merci, Tonton Jéjé…
[« Le Thème de Tristan » – Jerôme Marie]
Et voilà… C’est bientôt la fin. Et c’est aussi le moment où je dois vous avouer quelque chose : à l’origine, pour cette 100èmè, je voulais vous proposer beaucoup d’archives audios d’interviews… Le problème : durant toutes mes années CinéFonia ou presque, j’ai tout enregistré sur… minidisc. Et impossible de refaire fonctionner mon vieux lecteur pour tout réenconder… C’est pourquoi vous n’entendrez pas John Carpenter fredonner la Marche Impériale de l’Empire contre-attaque… ou encore Howard Shore parler un peu d’elfique… ou Angelo Badalamenti se remémorer la scène du café de Mulholland Drive… pour ne citer que quelques exemples. J’en garde sous le coude parce que, sait-ont jamais, je trouverai peut-être un lecteur en état de marche d’ici la 200ème… Ce que je oeux vous rediffuser en revanche, c’est mon thème à moi ! Bah quoi, y a pas d’raison… Si mon fils a le sien, j’y ai bien droit moi aussi. D’autant que le Vivien’s Theme (c’est son titre officiel, j’y peux rien) est signé et interprété par… Patrick Doyle.
[« Vivien’s Theme » – Patrick Doyle]
Bon, j’en suis à combien de séries là ?… 46. Enfin, 96 en comptant celles de la première partie… On touche au but. Naturellement, il y a plein d’absents. Comme toute sélection, celle-ci ne reste valable qu’à l’instant T. Et dès que j’aurais fini le montage, je me dirai… Mais pourquoi j’ai pas glissé unetelle ou une autre ?… Toutefois, je m’en voudrais de ne pas rendre ici hommage à Mike Flanagan et ses compositeurs les Newton Brothers. Au-delà de ses films (Pas un bruit, Jessie, Doctor Sleep…), il m’a sidéré avec la force émotionnelle de ses séries fantastico-horrifiques : The Haunting of Hill House d’abord. Celui de Bly Manor ensuite… jusqu’à Midnight Mass maintenant. Un triptyque sur la brèche constante entre le démoniaque, l’humain et le divin… Trois bijoux du genre et de genre…
[« The Haunting of Hill House – The Red Room » – The Newton Brothers] 047
[« The Haunting of Bly Manor – Flora » – The Newton Brothers] 048
[« Midnight Mass – The Power of Faith » – The Newton Brothers] 049
Et voilà ! C’était la 100ème de SérieFonia ! J’espère que réentendre ces 100 extraits de 100 séries en exactement 100 minutes vous aura amusé ! A partir de la semaine prochaine, votre pastille retrouvera donc son format court habituel mais, en attendant, je ne pouvais conclure cette spéciale qu’en me tournant vers l’avenir… là où aucune série d’animation n’est encore jamais allé… dans le Quadran Delta ! Parce que oui, foutez-moi la paix avec l’humour hystérique de Star Trek Lower Desk qui, de facto, parodie plus Star Trek qu’elle ne la respecte… Tandis que Star Trek Prodigy, qui vient tout juste de démarrer, est un régal de programme jeunesse à partager entre générations… avec, en plus, Kate Mulgrew qui y retrouve (ou presque) son personnage de Capitaine Kathryn Janeway… Au thème générique, on retrouve nul autre que Michael Giacchino ! Mais, pour l’occasion, il est associé à la compositrice Nami Melumad, qui avait déjà officié sur les épisodes courts Short Treks ainsi que sur Absentita… Alors, à quoi bon se priver de « bodly go where no one has gone before » ?! Allez Nami… Engage !
[« Star Trek : Prodigy – Have a Nice Fight » – Nami Melumad] 050
Pour écouter nos émissions sur Deezer, ça se passe ici
Dispos aussi sur Apple Podcast et Podcast Addict
Pour rejoindre le Twitter de La loi des séries, ça se passe ici
Pour rejoindre la page Facebook de La loi des séries, ça se passe ici