Nathalie Kosciusko-Morizet a été agressée ce matin sur un marché. La classe politique condamne collectivement cet acte et apporte son soutien à la candidate Les Républicains.
Ce matin, Nathalie Kosciusko-Morizet a été agressée par un passant, alors qu’elle était en campagne sur un marché dans le Ve arrondissement de la capitale. Cherchant à se protéger et déséquilibrée, elle a chuté au sol et perdu connaissance pendant plusieurs minutes. Elle a ensuite été transportée à l’hôpital Cochin où elle subit des examens médiaux approfondis.
Geoffroy Van der Hasselt, photojournaliste qui couvrait pour l’AFP le tractage de la candidate, a décrit l’agression comme « violente » et « physique ». L’homme est ensuite parti en courant vers la station de métro la plus proche. La directrice de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet, Olivia Laurentjoye, a indiqué avoir déposé une plainte après l’agression. Le parquet de Paris a lui ouvert une enquête pour « violences volontaires », mais aucun suspect n’a pour le moment été interpellé.
Un acte violent « inacceptable » et « intolérable »
Côté politique, les soutiens se sont fait nombreux. Le premier ministre Edouard Philippe s’est d’abord rendu à son chevet. Quant à son adversaire de la République en Marche, Gilles le Gendre, il a annoncé la suspension de sa campagne dans un tweet posté en début d’après midi.
La classe politique française – aussi bien à droite qu’à gauche – a collectivement condamné cet acte violent, jugé « inacceptable » par Marine le Pen, et « intolérable » par Jean-Christophe Cambadélis.