Lundi 17 septembre, la Banque Centrale Européenne présentait les nouveaux billets de 100 et 200 euros. Le design est modifié, la sécurité est renforcée.
Tous les autres billets sont déjà passés par ce relooking de ce qu’on appelle la série « Europe ». Seule exception, le 500 euros qui ne sera plus produit, pour limiter les fraudes sur un moyen de payement très peu utilisé. Les billets de 100 et 200 étaient restés inchangés depuis leur mise en circulation en 2002.
Les billets ne changent pas complètement, mais des détails sont ajoutés. La valeur du billet est inscrite en bas à gauche, des signes « € » sont ajoutés, la teinte est moins criarde. La bande hologramme sur la droite comporte un portrait de la princesse Europe et un autre signe « € » entourant la valeur du billet. Tous ces ajouts ont pour fonction de rendre la falsification plus difficile. Il y a actuellement 2,7 milliards de billets de cent, ce qui en fait deux cent milles de plus que de billets de dix euros en circulation.
D’après service-public.fr, « les signes de sécurité des coupures de cette série sont perfectionnés afin de permettre une meilleure protection contre la contrefaçon. Comme pour les autres nouvelles coupures en circulation, il sera plus facile de vérifier l’authenticité de ces billets grâce à la méthode du toucher, regarder et incliner »
Pourtant, ce ne sont pas les billets les plus contrefaits. Les faux billets de vingt et cinquante euros sont plus fréquents car ils sont moins vérifiés. Ils représentent 83% des billets falsifiés, contre 10,9% pour les cent euros, et 0,8 pour les deux cents. Chaque mois, entre 40 000 et 60 000 billets de contrefaçon sont saisis dans la zone euro. Ces billets sont majoritairement des billets de cinquante.