Ce 3 février à 14 heures, sur l’arrêt de tramway de la place Masséna, trois militaires en faction ont été blessés à l’arme blanche.
Alors qu’ils faisaient partie du dispositif de sécurité déployé devant les lieux de cultes français, trois jeunes militaires, surveillant le Consistoire israélite de Nice, ont été surpris par deux hommes d’origine nord-africaine armés de deux couteaux.
Témoin de l’agression, un niçois s’est immédiatement précipité pour leur prêter main-forte.
L‘un d’entre eux a été touché au bras, le second à la main, et le dernier, plus sérieusement, au visage. L’auteur aurait fait tomber un sachet au pied du militaire avant de le blesser à la joue lorsqu’il le ramassait, une entaille assez sérieuse.
« Les militaires présents, et dont le départ était programmé à Nice, doivent rester pour renforcer notre sécurité » désire le maire de Nice Christian Estrosi
Même si leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés, les trois militaires ont été transportés d’urgence à l’hôpital St-Roch de Nice, après s’êtres réfugiés dans une bijouterie.
Le centre-ville de Nice a été instantanément bouclé par la police, qui a réussi à interpeller rapidement deux suspects, actuellement en garde à vue au commissariat Auvare. L’auteur présumé se nommerait Moussa Coulibaly selon de nombreuses sources, soit un patronyme du terroriste de l’hyper-casher de la porte de Vincennes.
Le directeur départemental de la sûreté publique confirme l’arrestation d’un deuxième suspect qui fait l’objet de vérification quant à son implication dans la rixe.
Le maire UMP de Nice Christian Estrosi a demandé des « sanctions très lourdes contre la personne interpellée »
Le suspect aurait été contrôlé sans billet à l’arrêt de tramway Masséna et a pris le soin de régler son amende avant de se diriger vers les militaires du 54ème régiment de Hyères, placés sous les arcades.
L‘enquête est maintenant dans les mains du parquet antiterroriste.