Trente-neuf baleines-pilotes se sont échouées volontairement sur les côtes de Nouvelle-Zélande. Ce n’est pas la première fois que cela arrive avec cette espèce aussi appelée globicéphale.
Douze de ces trente-neuf baleines sont mortes naturellement, et les autres ont été euthanasiées, faute de pouvoir être remises à l’eau. Ces événements surviennent deux ou trois fois par an en Nouvelle-Zélande et les causes restent inexplicables pour les scientifiques. Ils ont recensé l’ADN de 490 baleines-pilotes lors de douze épisodes d’échouage sur les côtes australiennes et néo-zélandaises et attestent que la plupart des baleines échouées ensemble n’ont souvent aucun lien de parenté et que les baleineaux en particulier se trouvent très loin de leur mère.
Il nous reste l’explication environnementale : désorientation due aux pollutions sonores, réchauffement de l’eau, montée des océans, etc… Selon Le Monde, l’échouage d’une centaine de dauphins d’Electre près de Madagascar, en 2008, avait été expliqué par l’utilisation d’un sonar de cartographie à haute fréquence par la compagnie pétrolière ExxonMobil – qui avait rejeté ces conclusions d’un rapport d’experts. Ces sonars produisent des sons puissants qui auraient désorienté les cétacés.
Les baleines-pilotes appartiennent à la famille des dauphins. Elles peuvent atteindre, une fois adultes, six ou sept mètres de long et peser jusqu’à quatre tonnes.
Claire BELLAHSEN