Le téléfilm français À la folie, dans lequel on retrouve l’actrice belge Marie Gillain, sera diffusé sur M6 le 6 septembre à 21h. Le film a été doublement primé au Festival de la fiction de la Rochelle, pour son scénario et pour l’interprétation de Marie Gillain.
1991, son premier succès au cinéma
Seulement à l’âge de 16 ans, l’actrice belge, Marie Gillain, connaît son premier succès au cinéma. On la retrouve aux côtés de Gérard Depardieu dans le film Mon père, ce héros de Gérard Lauzier. Elle incarne le rôle de Véronique, la fille d’André joué par Gérard Depardieu. Cette dernière part en vacances avec son père et compte bien profiter de ce séjour pour séduire la gent masculine. Pour ce rôle, Marie Gillain est pour la première fois nommée au César du meilleur espoir féminin.
1995, son premier grand rôle
L’année 1993 est une année très importante dans la carrière de Marie Gillain. Cette dernière va faire la rencontre du célèbre réalisateur, Bertrand Tavernier. Il va lui proposer un rôle dans le prochain film qu’il réalise. Elle se retrouve donc en tête d’affiche pour le film L’Appât. Elle joue le rôle de Nathalie, une jeune vendeuse/mannequin aux grands talents d’actrice. Son interprétation dans L’Appât est saluée par le public et par la critique, ce qui lui vaut une nouvelle nomination aux Césars, toujours dans la même catégorie.
Marie Gillain reçoit en 1996 le prix Romy-Schneider pour son rôle dans le film L’Appât de Bertrand Tavernier. Ce prix est une récompense attribuée chaque année depuis 1984 à une comédienne ou à un espoir du cinéma français ou francophone. La même année, elle reçoit le trophée de la meilleure actrice au festival de Cabourg dans le film franco-italien Les Affinités.
1996, les premiers pas de Marie Gillain au théâtre
En 1995, Marie Gillain fait ses premiers pas dans le monde du théâtre. Elle interprète le rôle d’Anne dans une adaptation du Journal d’Anne Frank scénarisée par deux Américains : Frances Goodrich et Albert Hackett et mise en scène par Pierre Franck. En 1996, elle est nommée pour le Molière de la révélation théâtrale pour son rôle dans Le Journal d’Anne Frank. C’est une récompense prestigieuse dans le milieu du théâtre.
De 2014 à 2015, elle interprète l’héroïne dans La Vénus à la fourrure,. C’est une pièce du dramaturge américain David Ives mise en scène à Paris par Jérémie Lippmann. Elle reçoit d’excellentes critiques ce qui vaut à Marie Gillain le Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre privé.
2002, à la fois théâtre et cinéma
Marie Gillain poursuit ainsi sa carrière en tant qu’actrice au cinéma et en même temps au théâtre. En 2002, on retrouve l’actrice belge dans Hystéria, une pièce de Terry Johnson dirigée par John Malkovich. 1 an après, elle incarne une des rôles principaux du film de Cédric Klapisch, Ni pour ni contre (bien au contraire). Sa carrière professionnelle continue de progresser, mais très discrètement. Elle n’obtient pas de grand rôle pendant quelque temps. Elle fait son grand retour en 2011 dans le film Toutes nos envies où elle est à nouveau nommée au César de la meilleure actrice.
2017, héroïne de la série Souviens-toi
En 2017, on retrouve Marie Gillain dans une mini-série de thriller policier diffusée sur M6. Elle joue le rôle de Marie Kempf, une ex-pédopsychiatre aux méthodes bien particulières dans la série Souviens-toi. Pendant 6 épisodes, on suit l’histoire de Madeleine, une petite fille qui a assisté au meurtre de ses parents et de leur bébé. On confie l »enquête à Benoît Belgarde, commandant de police, pour retrouver le coupable, mais la jeune fille, unique témoin, est amnésique et mutique. Il fait alors appel à une pédopsychiatre qui a justement, elle aussi, besoin d’un coup de main. L’actrice belge continue ses apparitions sur les écrans notamment dans la série Speakerine aux côtés de Guillaume de Tonquédec.