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5 dates clés dans l’histoire de Tahiti

Le site de Teahupo’o sur la presqu’île de Tahiti, accueillera les plus grands surfeurs de la planète, à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024. Retour sur 5 dates clés de la « perle du Pacifique ». 

300-800 après J.-C : Arrivée des premiers Polynésiens 

L’arrivée des premiers Polynésiens à Tahiti est un événement clé de l’histoire de l’île et de la région polynésienne. Ils sont arrivés à Tahiti entre 300 et 800 après J.-C. Ces navigateurs étaient probablement originaires des îles Marquises, situées au nord-est de Tahiti, ou d’autres îles de la Polynésie orientale. Ces premiers habitants appartenaient à une culture maritime sophistiquée, connue pour ses compétences en navigation et en construction de pirogues.

Les premiers habitants de Tahiti ont créé une société structurée autour de la famille et des clans. Ils ont construit des « marae » (lieux de culte en plein air) pour des cérémonies religieuses et sociales, et ont développé une riche tradition avec la croyance des mythes et des légendes, avec des chants et des danses. Le tatouage, est une pratique culturelle importante, qui symbolise le statut social et les accomplissements individuels.

Aujourd’hui, l’héritage des premiers Polynésiens est toujours visible dans la culture et dans la société tahitiennes. Leurs descendants continuent de pratiquer des traditions ancestrales et de préserver les connaissances et les pratiques culturelles transmises de génération en génération. Les aspects linguistiques, artistiques et religieux de la culture polynésienne sont profondément enracinés dans l’histoire de ces premiers habitants.

1767 : Découverte par les Européens 

Le 18 juin 1767, le capitaine Samuel Wallis, un navigateur britannique, devient le premier Européen à atteindre Tahiti à bord du HMS Dolphin. Cette arrivée est un événement marquant de l’histoire de l’île, car elle représente le premier contact documenté entre les Tahitiens et les Européens.

À son arrivée, le capitaine Wallis rencontre des habitants tahitiens curieux mais prudents, et avec qui les premiers échanges étaient tendus. Des malentendus culturels et linguistiques ont même rapidement conduit à des confrontations. À un certain moment, des canoës tahitiens ont attaqué le HMS Dolphin, ce qui a obligé le capitaine Wallis à répondre par des tirs de canon pour se défendre.

Malgré ces premiers conflits, Samuel Wallis a réussi à établir des relations plus pacifiques avec les chefs locaux. Les Tahitiens, fascinés par les objets européens et les cadeaux apportés par Wallis, ont commencé à échanger des provisions et d’autres biens avec les marins. L’observation des coutumes et la vie quotidienne des Tahitiens, a fourni des informations précieuses sur leur culture.

1791 : Établissement de la monarchie tahitienne 

Avant l’unification, Tahiti était divisée en plusieurs chefferies indépendantes, chacune dirigée par un chef. Les relations entre ces chefs étaient souvent marquées par des alliances, des rivalités et des conflits.

Pomare I, aussi appelé Tu, était un chef influent de la région de Pare, sur la côte nord-ouest de Tahiti. Il a progressivement consolidé son pouvoir en forgeant des alliances stratégiques et en menant des campagnes militaires contre ses rivaux. Pomare I s’est notamment servi de l’arrivée des Européens à Tahiti pour renforcer son pouvoir. En établissant des relations avec les navigateurs européens, il arrive à obtenir des armes et des ressources, qui lui ont permis de dominer davantage ses adversaires locaux.

Grâce à ses victoires militaires, Pomare I réussi à unifier la majorité des chefferies de Tahiti sous son autorité. Cette unification a marqué la naissance de la monarchie tahitienne, avec Pomare I comme premier roi.

1842 : Protectorat français 

L’établissement du protectorat français à Tahiti en 1842, marque le début de la domination coloniale française en Polynésie. Au début du XIXe siècle, Tahiti était une monarchie unifiée sous la dynastie des Pomare. La présence européenne était marquée par la présence des missionnaires britanniques et des commerçants, qui avaient déjà profondément influencé la société tahitienne. Le roi Pomare II et ses successeurs ont tenté de maintenir l’indépendance de Tahiti face aux influences étrangères. Mais les tensions entre les Tahitiens et les missionnaires britanniques se sont intensifiées.

La France, qui désirait étendre son influence dans le Pacifique, a vu Tahiti comme un territoire stratégique. Mais la présence des Britanniques, représentait une concurrence directe. En 1842, l’amiral Abel Aubert du Petit-Thouars, commandant d’une armée française, arrive à Tahiti. Il profite des tensions internes et des rivalités avec les Britanniques, pour imposer un traité de protectorat à la reine Pomare IV, le 9 septembre 1842.

Le traité de protectorat annonce que Tahiti et ses dépendances sont placées sous la protection de la France. En échange, la France garantit la protection de la monarchie tahitienne et de ses lois. Cependant, ce traité a été perçu par beaucoup comme une imposition plutôt qu’un accord mutuel, et il a suscité des résistances parmi les Tahitiens.

A lire aussi : Jeux Olympiques 2024 : les épreuves de surf se dérouleront à Tahiti | VL Média (vl-media.fr)

1984 : Autonomie de la Polynésie française 

Le 12 juillet 1984, la Polynésie française, dont Tahiti est la principale île, obtient un statut d’autonomie interne. Avant 1984, la Polynésie française était administrée directement par la France en tant que territoire d’outre-mer. Mais les mouvements pour une plus grande autonomie, et certain même pour l’indépendance, ont gagné en popularité, notamment après la Seconde Guerre mondiale, dans le contexte de la décolonisation mondiale.

Au début des années 1980, des leaders locaux et des mouvements politiques ont commencé à réclamer plus de contrôle sur les affaires internes de la Polynésie française. Ils souhaitaient gérer plus directement les ressources et les affaires locales. En réponse à ces demandes croissantes, le gouvernement français, sous François Mitterrand, a décidé d’accorder un statut d’autonomie interne à la Polynésie française. Cette décision faisait partie d’un mouvement plus large en France visant à accorder davantage de pouvoirs aux territoires d’outre-mer.Ce nouveau statut permettait aux autorités locales de gérer un large éventail de domaines, tout en restant sous la souveraineté française. On assiste alors à une assemblée territoriale élue, un président du gouvernement local et un Conseil des ministres. Ces institutions ont reçu des compétences étendues dans des domaines tels que l’économie, l’éducation, la santé et l’environnement.

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