Le géant du streaming Netflix a sorti récemment un documentaire « Les Fils de Sam » sur l’affaire du tueur en série David Berkowitz. VL vous synthétise 5 éléments pour comprendre son histoire.
Le documentaire « Les Fils de Sam : L’horreur sans fin », disponible depuis le 5 mai, retrace le parcours du meurtrier en 4 épisodes sur Netflix. L’enquête est réalisée par le documentariste Joshua Zema et se base particulièrement sur la théorie défendue par le journaliste Maury Terry. Elle voudrait que ces meurtres soient à l’origine d’une secte satanique dont David Berkowitz ferait partie. VL vous retrace en 5 éléments l’histoire du meurtrier surnommé « Fils de Sam ».
Le début de l’horreur
David Richard Berkowitz naît en 1953 d’une liaison adultère d’un père businessman et d’une mère serveuse. Abandonné à sa naissance, l’enfant sera adopté par Nathan Berkowitz et sa femme Pearl. Son parcours criminel débute aux alentours de ses 21 ans par des tendances pyromanes en 1975. Quelque temps après, il poignarde une jeune adolescente du nom de Michelle Foreman. Il prend goût aux meurtres sanguinaires et sera l’auteur de bon nombre de meurtres dans la ville de New York.
Ses innombrables crimes
Après le meurtre de la jeune Michelle, le tueur en devenir abat pas moins de 6 personnes. Le 29 juillet 1976, il tire sur deux adolescentes du nom de Jody Valenti et Donna Lauria. Dans sa voiture, Carl Denaro se fera tirer dessus alors qu’il n’avait que 20 ans. S’ensuivent les meurtres de Donna Demasi (16 ans) et Joanne Lomino (18 ans). En janvier 77, il tire sur un couple sortant du cinéma, Christine Freund et John Diel.
La peur des New-Yorkais
Les forces de police redoublent d’efforts et les new-yorkais se terrent pour tenter d’éviter les balles du meurtrier. Bien que les témoignages soient contradictoires et que les enquêtes s’emmêlent, une chose en ressort : les cibles sont principalement des femmes aux cheveux longs bruns. De nombreuses femmes new-yorkaises s’étaient alors teint les cheveux en blond ou roux pour ne plus faire partie des potentielles cibles du meurtrier.
« Le fils de Sam »
Au fil de ses meurtres, David Berkowitz prend goût à la provocation. Il s’amuse même à narguer les policiers dans des lettres où il signe par « le fils de Sam ». Il finit par se faire arrêter le 10 août 1977 et affirme lors de l’interrogatoire qu’il aurait été poussé à commettre ces meurtres. Le labrador noir de son voisin aurait servi d’intermédiaire à Satan en personne pour demander à David Berkowitz d’abattre des innocents.
La théorie du journaliste, Maury Terry, repose également sur les nouvelles déclarations du tueur en série où il affirmait faire partie d’un groupe de satanistes. Il est cependant jugé sain d’esprit lors de l’expertise psychiatrique. Le célèbre « Son of Sam » écope de six peines de prison à vie pour ses différents meurtres. Il avait, par ailleurs, reconnu six d’entre eux.
Une loi a été promulgué pour lui
Suite à un procès plus que médiatisé, David Berkowitz profite de cette nouvelle visibilité pour vendre ses interviews à prix d’or. Mais l’État de New York a alors répondu au nouvel attrait du tueur. En réponse, elle a promulgué la « Loi du Fils de Sam ». Cette dernière permet aux états de prendre possession des bénéfices que font les meurtriers sur leur meurtre. 9 ans après, David Berkowitz semble se « reprendre en main ». Il entre dans l’Église évangélique chrétienne « Born Again » en 1987. Le tueur en série change son surnom « Son of Sam » faisant référence au diable pour « Son of Hope » pour décrire son espoir de se rapprocher de Dieu. Il diffuse même des vidéos sur la plateforme Youtube. Dedans, il raconte sa foi ainsi ses regrets tout en invitant les gens à avoir de l’espoir.