Sydney Poitier, premier acteur noir à recevoir un oscar, est décédé le 6 janvier 2022, laissant derrière lui de nombreux films cultes à (re)voir.
Il est l’un de ces acteurs qui aura marqué l’histoire du 7e art. Sydney Poitier, né aux États-Unis, s’est éteint à l’âge de 94 ans à Los Angeles. Sa vie aura été rythmée par le cinéma mais aussi par la politique, en étant ambassadeur des Bahamas au Japon. Il est devenu le premier homme noir à recevoir un Oscar, 23 ans après que la première femme afro-américaine, Hattie McDaniel, l’ait reçu. Voici les films, où il apparaît, que nous vous conseillons.
La chaîne
Sorti en 1958 aux États-Unis et l’année suivante en France, « La Chaîne » a été réalisé par Stanley Kramer. On y suit deux prisonniers, Noah Cullen (Tony Curtis) et Jocker Jackson (Sydney Poitier), alors en fuite. Si les deux hommes se détestent profondément, ils vont devoir s’entraider car enchaînés l’un à l’autre. Au cours d’une cavale parsemée de péripéties, la film met en lumière le talent de Sydney Poitier et on ne peut que vous le conseiller.
Le lys des champs
C’est le film qui lui vaudra son oscar en 1963. Réalisé par Ralph Nelson, ce long métrage met en scène Sydney Poitier dans le rôle d’Homer Smith, un homme à tout faire qui, un jour, tombe sur un groupe de nonnes allemande en plein désert de l’Arizona. Elles lui demandent alors de réparer leur toit. Si Homer Smith est d’abord déçu de ne pas être payé, il finira par construire une chapelle suite à leur demande, sans demander son reste. Le film est donc historique en raison de l’évènement qu’a été cet oscar.
Devine qui vient dîner
Premier film en couleur de cette liste. « Devine qui vient dîner », réalisé encore une fois par Stanley Kramer, est sorti en 1967. Le film met en scène un couple, composé d’un homme noir et d’une femme blanche, inquiet de la réaction des parents de cette dernière alors qu’ils se rendent chez eux afin de présenter ce nouveau gendre. La comédie tourne autour de cet axe et va encore une fois mettre en lumière le talent de Sydney Poitier et des autres acteurs. Le film a été un énorme succès, malgré la crainte de Columbia Pictures, exceptée chez une partie de la population afro-américaine jugeant que Sydney Poitier reflétait un personnage trop « parfait » afin de plaire à la population blanche.
Dans la chaleur de la nuit
Sorti la même année que « Devine qui vient dîner », ce film, réalisé par Norman Jewison, traite là aussi du racisme et des conditions sociales des personnes noires aux États-Unis. On y suit les mésaventures de Virgil Tibbs (joué par Sydney Poitier), officier de police de Philadelphie en déplacement dans une petite ville du Mississippi. Alors même qu’il venait d’arriver dans la gare, il est accusé d’avoir réalisé le meurtre d’un des habitants de la ville. Rapidement le shérif comprend qui il est et lui demande alors de l’aider dans la résolution d’un meurtre. Si Virgil Tibbs est réticent en premier lieu en raison des comportements racistes des habitants, il finira par aider le shérif.
Buck et son complice
Finissons par un Western avec « Buck et son complice », sorti en 1972. Cette fois ci, c’est Sydney Poitier qui est réalisateur tout en ayant un rôle, incarnant alors Buck, ancien sergent servant dans la cavalerie de l’Union lors de la Guerre de Sécession. Peu de temps après cette dernière, Buck prend la tête d’un groupe d’esclaves affranchis, qu’il va essayer de faire passer dans le Colorado. Le chemin est semé d’embûches puisque de nombreux anciens esclavagistes vont tout faire pour les empêcher d’arriver à destination.