Après dix jours de délibérations, le jury du 69e festival de Cannes, présidé par le réalisateur Georges Miller (Mad Max), a rendu son verdict. Découvrez le palmarès.
La palme d’or revient à Ken Loach, que l’on connaissait pour Jimmy’s Hall et Le vent se lève, avec son film Moi, Daniel Blake. Le réalisateur y aborde des thèmes actuels tels que la précarisation de membres de la classe moyenne britannique, l’enfer administratif de la Grande-Bretagne…
Interrogé suite à la remise des prix, Ken Loach explique être revenu sur sa décision de ne plus faire de films, en voyant la crise dans laquelle son pays s’enfonce.
Xavier Dolan (Mommy, La Chanson de l’éléphant) remporte quant à lui le Grand Prix avec Juste avant la fin du monde. Le réalisateur canadien met en scène un écrivain qui revient dans son village d’origine pour annoncer sa mort prochaine à sa famille. Accompagné d’un casting d’exception (Marion Cotillard, Vincent Cassel, Léa Seydoux, Gaspard Ulliel et Nathalie Baye), Xavier Dolan rappelle la place que tient l’amour familial au milieu des querelles et des rancœurs.
Le prix de la mise en scène a été attribué à Christian Mungiu pour son film Baccalaureat, ex-aequo avec Personal Shopper, d’Olivier Assayas.
Asghar Farhadi rafle le prix du scénario avec Le client, et le prix du jury revient à Andrea Arnold, qui a réalisé American Honey.
Les prix d’interprétation féminine et masculine reviennent respectivement à Jaclyn Jose, magistrale dans Ma’Rosa de Brillante Mendoza, et à Shahab Hosseini dans Le client également.
Enfin, c’est Seogn-Hie Ryu qui remporte le prix Vulcain de l’artiste technicien pour son travail sur Mademoiselle, de Chan-Wook Park.
Du côté des courts-métrages, la Palme d’or revient à Juanjo Gimenez, sélectionné pour Timecode. La mention spéciale a été attribuée à João Paulo Miranda Maria, pour La jeune fille qui dansait avec le diable.
[Crédits photo de une : lefigaro.fr]