Le Nigéria a annoncé hier la libération de 101 jeunes filles, auparavant prisonnières pendant un mois du groupe Boko Haram. En février dernier, 110 jeunes filles avaient été enlevées, certaines seraient décédées durant leurs captivités.
Les jeunes filles auraient été « déposées sur la route, d’où elles ont naturellement rejoint leur foyer », a annoncé le ministre de l’Information Lai Mohamed.
Peu de temps avant cela, Bashir Manzo, responsable d’une association de parents des filles enlevées, aurait déclaré que les filles avaient été déposées devant l’école « dans neuf véhicules […] à 8h00. ». Il a rajouté que les filles « n’étaient accompagnées d’aucune force de sécurité ».
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Une des filles prises en otage, Aisha, a déclaré que les hommes ont dit aux filles de se rendre directement chez elles, sans passer par les militaires, sous prétexte qu’ils « diraient que ce sont eux qui nous ont sauvées ». Les filles ont dit avoir passé trois jours sur l’eau avant d’être embarquées dans des véhicules pour finalement arriver à destination.
Selon des sources de l’AFP, les filles auraient été gardées sur l’île du lac Tchad.
Pour le moment, les autorités nigérianes essayent encore de faire le décompte des jeunes filles décédées.