« Alice de l’autre côté du miroir » est sorti dans les salles obscures le 1er juin 2016. Réalisé par James Bobin et produit par Tim Burton, on y retrouve Johnny Depp dans le rôle du chapelier fou, Mia Wasikowska en Alice et Helena Bonham Carter en reine de coeur.
Alice Kingsleigh (Mia Wasikowska) a bien grandi depuis ses dernières aventures. Devenue une jeune femme et capitaine du bateau de son père, le Wonder, elle rentre à Londres auprès de sa mère. Mais Alice trouve une nouveau passage vers le monde souterrain grâce à un miroir magique. Elle devra trouver un moyen de sauver son ami mourant, Tarrant Hightopp, alias le chapelier fou (Johnny Depp). La tâche risque de ne pas être simple, puisque l’antagoniste du film n’est autre que la personnification du Temps, joué par Sacha Baron Cohen.
Que vaut alors la suite des aventures d’Alice?
On aime :
L’ambiance: Tim Burton n’est peut-être pas aux commandes du film, mais James Bobin est aussi fou que lui ! On plonge dans une atmosphère délirante, on aime les costumes colorés et originaux des personnages, et les décors psychédéliques.
La musique: C’est Danny Elfman qui réalise une bande-son sublime, qui instille encore un peu plus de magie au film de Bobin. Surtout connu pour avoir imaginé la musique de « L’étrange Noël de monsieur Jack » et des « Noces Funèbres » de Tim Burton, le style du compositeur américain colle parfaitement à l’univers imaginé par Lewis Caroll. La chanteuse Pink participe également à la BO, avec un morceau intitulé Just Like Fire.
Le casting principal: Johnny Depp en chapelier fou s’imposait déjà comme une évidence en 2010 lors de la sortie du premier opus. La folie de l’acteur correspond à merveille à l’univers du conte. Mia Wasikowska, qui interprète Alice, a ce je-ne-sais quoi de juvénile et de douceur qui définit si bien l’héroïne, et qui fait d’elle une Alice convaincante. Le Temps, incarné par Sasha Baron Cohen, qu’on connait surtout pour son film Borat, remplit le contrat en méchant qui cherche midi à 14 heures.
La morale du film : Alice n’est plus une petite fille, mais elle n’a pas perdu son âme d’enfant. Le film réussit à mettre ce paradoxe en mouvement, et donne une jolie leçon de vie. Grandir oui, devenir chiant, non !
On aime moins:
Le casting secondaire: Anne Hathaway en fait des tonnes, et on se lasse vite de son personnage. Même son de cloche pour Helena Bonham Carter, qui endosse généralement avec brio les rôles loufoques, comme par exemple dans « Big Fish », toujours de Tim Burton, où elle était hallucinante. Ici, elle nous ennuie vite, et on est bien contents qu’elle ne soit pas la méchante principale du film.
Vous l’aurez compris, « Alice du l’autre côté du miroir » est un bon film fantastique, qui vous fera passer 1h45 au pays des merveilles. On lui colle un 7/10 pour la magie !
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