« Le Pape a annoncé qu’il renoncera à son ministère à 20 heures, le 28 février. Commencera alors la période de « sede vacante » « . C’est par ces mots que le père Federico Lombardi a annoncé la démission du pape Benoit XVI à partir du 28 février dans un discours en latin lors d’un consistoire au Vatican. C’est le porte-parole du Saint-Siège qui l’a confirmé à l’AFP ce midi.
La démission d’un Pape est un fait quasiment sans précédent dans l’histoire de l’Eglise catholique. Si on remonte l’Histoire, seul le Pape Benoit IX avait démissionné contre un avantage financier. Célestin V en 1294 avait également quitté ses fonctions peu après avoir publié le décret autorisant le chef de l’Eglise à démissionner. On retrouve également le pape Grégoire XII pour mettre fin au Grand Schisme d’Occident. Une véritable bombe dans l’échiquier catholique mais autorisé par le Code du droit Canonique, et par le Code des canons des Eglises orientales si la décision est validée « librement et se manifeste correctement ».
Benoit XVI avait pris ses fonctions le 19 avril 2005 suite à la mort de Jean Paul II. Huit ans plus tard, il devient le troisième pape de l’histoire du Vatican a démissionné. Il avait soutenu dans un livre d’entretiens en 2010 qu’un pape « avait le droit » de le faire.
Voici le texte de l’intervention matinale du Pape :
|
Benoit XVI en héros lors des journées mondiales de la jeunesse à Madrid en 2011.
A quelques mois des journées mondiales de la jeunesse à Rio, c’est un véritable choc pour l’Eglise.