Le Comité exécutif olympique prévoit d’exclure la lutte gréco romaine des Jeux Olympiques de 2020.
La lutte risque de disparaître des Jeux olympiques
Véritable pilier de l’Olympe, la lutte est en voie de disparition. Présente dans le programme des Jeux olympiques Antiques en 708 et apparue aux premiers Jeux modernes à Athènes en 1896, la lutte gréco-romaine est considérée comme l’une des figures emblématiques du sport. Pourtant, la discipline a été recalée à la surprise générale par le Comité international olympique pour l’organisation des JO de 2020. Cette décision ne laisse pas indifférent et fait même scandale au sein du monde sportif. Une tradition qui se meurt. «La lutte est associée aux Jeux olympiques et on ne peut pas jeter un tel symbole. A ce rythme-là, le nom Olympique va aussi disparaître», a déclaré sur une radio grecque Kostas Thanos, le président de la Fédération. Certaines icônes de la lutte préfèrent relativiser le profond choc qu’a produit la déclaration du Comité exécutif. «Il ne faut pas crier avant d’avoir mal» a confié au Point.fr, Ghani Yalouz, le lutteur français le plus titré. Le sort de la lutte gréco-romaine n’est pas encore joué puisque la décision finale sera prise le 7 septembre à Buenos Aires au cours de la 125 ème session du CIO. Les quarantaines de critères, comme leur popularité, leur universalité mais aussi leur bonne gouvernance ont été étudié par le Comité exécutif après les Jeux olympiques de 2012 à Londres. Le résultat est sans appel puisque la lutte a été jugée comme la discipline sportive la plus faible. En compétition avec sept autres sports dans le programme des Jeux olympiques de 2020 tels que, le squash, l’escalade, le karaté, le baseball ou encore le wakeboard, la seule place mis en jeu risque de coûté cher à la lutte.
Alexandre Riahi