The Telegraph a révélé samedi les intentions de fonds moyen-ortientaux de racheter le club anglais. Une situation délicate, mais suicidaire en cas de refus.
Après Manchester City en 2008, le Paris Saint-Germain en 2011, la prochaine cible des investisseurs moyen-orientaux serait Arsenal, cinquième de Premier League. Le quotidien The Telegraph a affirmé dans son édition de samedi que deux offres devraient arriver sur la table des actionnaires du club anglais : un fond du Qatar, et un des Emirats Arabes Unis. On parle d’une offre de 1,5 milliards de livres, soit 1,73 millions d’euros, soit beaucoup plus que ce qu’avait dépensé en 2005 la famille Glazer pour racheter Manchester United. A l’époque, la transaction avait été bouclée à 800 millions de livres. L’offre faramineuse qui va être faite au club londonien dans les prochaines semaines représente deux fois plus que la valeur estimée du club il y a deux ans.
Aujourd’hui, Arsenal est détenu à 66, 87 % par l’Américain Stan Kroenke et à 29,96 % par l’Ouzbek Alisher Usmanov. L’offre de 1,5 milliards de livres comprendrait le rachat des parts de l’actionnaire majoritaire, Kroenke, pour 830 millions de livres. Jusqu’ici le club avait toujours martelé ne pas vendre par la voix de Stan Kroenke mais la situation actuelle est plus qu’inquiétante. Le dernier titre de Arsenal remonte à 2005 et une victoire en Cup. Cette saison, les joueurs de Arsène Wenger pointent à la cinquième place, et sa qualification à la prochaine Ligue des Champions paraît compromise, d’autant plus depuis sa défaite hier chez son rival, Tottenham (2-1). Presque éliminé de la C1 dès les huitièmes de finale par le Bayern Munich, vainqueur à l’aller (3-1), Arsenal va mal, très mal. Et la vente deviendrait quasiment vitale. Comme on le dit dans l’entourage du club, « si Arsenal ne se qualifie pas pour la Ligue des Champions, la valeur marchande du club chuterait dramatiquement donc Kroenke devrait accepter l’offre« . Affaire à suivre.