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Fusillade dans un lycée à Grasse, alerte attentat lancée en France

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Une fusillade a éclaté dans le lycée Alexis de Tocqueville à Grasse ce jeudi et a fait au moins trois blessés. L’alerte attentat a été lancée par le gouvernement français via l’application SAIP. 

Un homme en possession de plusieurs armes a fait feu dans un lycée à Grasse dans les Alpes-Maritimes, d’après BFM. Le proviseur de l’établissement scolaire fait apparemment partie des blessés. C’est lui qui était visé par les tirs, rapporte BFM. Un élève aurait également été touché, ainsi qu’une troisième personne attaquée par arme blanche. Aucun blessé grave n’a été signalé, d’après Le Figaro. L’homme était armé de deux armes de poing et d’un fusil de chasse.

Les forces de l’ordre (RAID) sont arrivées sur place. Un individu âgé de 17 ans a été interpellé, d’après BFMTV. Il est inconnu des services de police.

Le gouvernement français a lancé une alerte attentat via l’application SAIP et a demandé aux habitants de rester chez eux. Le recteur a annoncé qu’une mesure de confinement était instaurée dans tous les établissement scolaires de la ville.

« On a tiré ! On a tiré ! »

Vers 13h, une vingtaine d’élèves en état de choc se sont réfugiés avec leur professeur au McDonald’s du Chemin de l’Orme, a raconté la manager Corinne, 35 ans, à notre envoyée spéciale. Leurs parents sont venus les chercher directement au restaurant, qui leur avait offert des boissons pendant l’attente.

Une employée du cabinet de l’Association de la Médecine du Travail des Alpes-Maritimes a expliqué avoir vu des enfants courir en criant à plusieurs reprises : « On a tiré ! » Ils se dirigeaient vers le magasin Décathlon, où se sont mis en sécurité une quarantaine d’élèves. « Ils m’ont fait de la peine, » a-t-elle déclaré. « On a tous des gamins. Certains de mes collègues ont eu un enfant dans ce lycée. »

En se rapprochant du lycée Alexis de Tocqueville, notre envoyée spéciale a croisé Nadège, la quarantaine, qui marchait pieds nus sur la route après avoir retiré ses talons. « Les enfants ont besoin de leurs parents, pas de la ministre, » a-t-elle affirmé, faisant référence à la présence de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education, sur les lieux de la fusillade. « On veut récupérer au plus vite notre fille avant que le trauma ne s’ancre, » a-t-elle expliqué, avant d’ajouter qu’elle allait emmener sa fille à une séance d’hypnose le soir même.

Les élèves sous le choc

Vers 16h, les élèves commencent à sortir du gymnase où ils avaient été confinés. Les parents font la queue, pendant que les jeunes, qui portent tous un bracelet blanc à code barre, donnent leur date de naissance à un policier. Beaucoup des enfants sont en larmes lors des retrouvailles avec leurs parents.

Cameron et Sharon, deux élèves de 16 ans, ont répondu aux questions de notre envoyée. Selon eux, Killian a frappé à la porte de leur salle de classe pendant un long moment, mais celle-ci était fermée. Le suspect a également tenté d’entrer dans plusieurs autres salles, mais les portes ne s’ouvraient pas. Ils sont restés enfermés dans la pièce de 10h à 14h.  Sharon, vêtue d’un t-shirt kaki aux motifs militaires, a ajouté qu’elle refusait de revenir dans ce lycée l’année prochaine. Elle préfèrerait être scolarisée à l’Amiral, un autre lycée de la ville de Grasse.

Certains jeunes errent simplement à proximité du lycée, encore choqués par les évènements. Andreas, élève de terminale, est assis sur les marches et regarde dans le vide.

Sophia, la mère d’une jeune fille, nous précise que les enfants avaient déjà fait plusieurs exercices « attentat-intrusion » au cours de l’année, ce qui leur a permis d’avoir les bons réflexes pendant la fusillade.

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