Malgré les procédures judiciaires à son encontre et de nombreux désistements dans ses troupes, le candidat LR est crédité de près de 20% des intentions de vote. Sidonie, étudiante de 21 ans et membre du bureau national des Jeunes avec Fillon, nous a raconté son expérience militante.
Quel a été ton parcours au sein du parti avant d’intégrer le bureau national ?
Ma première participation à une campagne a été en 2012, pour la candidature de Nicolas Sarkozy, mais j’étais encore très jeune (15 ans, ndr). Je me suis engagée de manière plus active en 2015, quand j’ai soutenu la candidature de Xavier Bertrand à la tête de la région Hauts-de-France. Ensuite, je suis devenue responsable des jeunes républicains pour ma circonscription, Compiègne : on organisait régulièrement des tractages, des collages, des réunions thématiques ou avec des élus. Enfin, pour la primaire de novembre 2016 je me suis engagée à coté de Nicolas Sarkozy et j’ai finalement rallié François Fillon après le résultat de la primaire.
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Quelle a été la réaction à l’intérieur du parti après le départ de quelques membres des Jeunes avec Juppé, qui ont récemment rallié Macron ?
Les jeunes juppéistes avaient jusque-là accepté le verdict des urnes. Maintenant, quelques uns décident de partir à moins de deux mois de la présidentielle : c’est regrettable. Cela signifie refuser de respecter le résultat des primaires, c’était totalement inattendu de leur part.
Comment les Jeunes avec Fillon ont-ils réagi aux procédures judiciaires et aux attaques médiatiques ?
Les affaires dans lesquelles François Fillon est impliqué devant la justice ont déchainé un acharnement quotidien de la part des médias. Finalement, on ne parle pas du fond, on se limite à condamner la forme sans vraiment analyser la situation de manière objective et du point de vue de la loi.
Mais au lieu de décourager les militants ou de les diviser, le traitement regrettable de la part d’une partie de la classe médiatique a uni davantage les jeunes républicains. On se soutient les uns les autres, on persévère dans notre campagne.
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Quelles sont les valeurs de François Fillon qui en lesquelles tu te reconnais en tant que jeune ?
Principalement le mérite et l’autorité. D’abord le mérite, qui dans le programme de François Fillon est rétabli partout comme valeur fondamentale : à l’université, à l’école… Des mesures comme la suppression des notes à l’école sont, à mon sens, inacceptables.
En ce qui concerne l’autorité, je trouve qu’en ce moment on souffre d’un sentiment d’insécurité généralisée, notamment à cause de la menace djihadiste. Fillon veut renforcer le budget dédié à la sécurité et à la défense, et c’est ce dont les jeunes ont besoin pour se sentir protégés.
François Fillon recolte près de 20% des intentions de vote.
De plus, Fillon incarne pour moi un renouveau : tout son programme reflète un projet totalement réformateur, tant pour les questions sociétales que pour les questions économiques. Son libéralisme est une autre innovation nécessaire pour sortir de la stagnation : l’économie française suffoque, elle est trop encadrée. Elle a besoin d’un nouveau souffle.