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L214 : l’art de la vidéo choc

L’association L214 a sorti, la semaine dernière, une nouvelle vidéo dénonçant les conditions de vie de poules pondeuses. Depuis sa création en 2008, l’association française défend la cause Vegan et les droits des animaux. A travers des images choc, ils ont pour objectif d’ouvrir les yeux, au grand public, sur les conditions animales.

L’association existe depuis 2003 sous un autre nom : « Stop Gavage », transformé en 2008 à « L214 » en référence à l’article L214-1 du code rural, qui désigne les animaux comme étant des « êtres sensibles ». Ses fondateurs, Brigitte Gothière et Sébastien Arsac, oeuvrent à faire des vidéos choc afin de nous faire découvrir les horreurs des conditions animales.

Leurs nombreux adhérents (environ 20.000) militent pour la cause en s’infiltrant dans des abattoirs et les élevages d’animaux pour nous fournir des campagnes choc. Leur but ? Dénoncer, impacter l’opinion publique et provoquer la fermeture de ses entreprises.

Leurs méthodes et démarches, en quoi ça consiste ?

D’autant que les nombreux scandales sanitaires comme la vache folle en 1996, la grippe aviaire en 2003, les tartelettes Ikea aux matières fécales en 2013 et le scandale du chevalgate findus en 2012 ont marqué les esprits, et ont donné envie à des militants de dévoiler les coulisses de cette industrie.

A LIRE AUSSI : L214 dénonce les conditions de vie des poules pondeuses dans une vidéo choc

Les 18 salariés de l’association sont à l’origine de la fermeture de deux établissements et ils publient de cinq à six vidéos par an. Le broyage des poussins et les maltraitances animales sont dénoncés.

Les adhérents s’infiltrent donc dans les entreprises, en tant que salariés, et filment pour avoir des preuves irréfutables. L214 a multiplié, ces derniers mois, la diffusion de vidéos montrant des actes de barbaries et de maltraitances dans plus de huit abattoirs français.

Tout cela a engendré un sentiment de méfiance envers la viande mais aussi envers les entreprises qui produisent ce qui se retrouve dans nos assiettes. Les plus récentes : l’élevage breton de cochons vivant, forcés, au milieu de cadavres ou d’ossements près de Quimper :

Ou encore les conditions de vie de poules pondeuse dans l’Ain :

L214 engendre des réactions extrêmes

Grâce à leurs images choc, les émissions telles qu’« Envoyé Spécial » et « Enquête d’Investigation » reprennent leurs sujets pour les diffuser au grand public. Les conséquences sont nombreuses : industries, restaurants collectif, restauration, hôtellerie et producteurs s’engagent à modifier leurs produits et cessent de vendre des produits issus d’entreprises dénoncés par L214.

Les adhérents, qui s’engagent, modifient leurs pratiques alimentaires (vegans, végétariens, végétaliens). Nombreuses sont les retombées de l’engagement de L214.


Par exemple, Monoprix s’est engagée depuis avril 2016 sur la totalité de son rayon oeuf ou encore McDonald’s qui ne se fournit que d’oeufs de poule élevée en plein air.

 

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