Un service national d’un mois obligatoire les jeunes, dont deux semaines d’internat, pourrait voir le jour d’ici l’année prochaine. Progressivement mis en place sur sept ans, voici les principales propositions du groupe de travail.
Un mois de service obligatoire
Le rapport suggère d’organiser le SNU en deux phases :
Un tronçon obligatoire d’une durée d’un mois, après la classe de troisième, entre 15 et 18 ans, comprenant un « temps de cohésion » de quinze jours en hébergement pendant les vacances scolaires, et articulé autour de plusieurs modules ( « développement personnel », « résilience », « »droits et devoirs dans la République », « esprit de défense »…), suivi d’un temps d’engagement de quinze jours autour d’un « projet collectif », pas nécessairement en internat cette fois.
La deuxième phase d’ »engagement volontaire au service du pays » d’une durée de trois à six mois, avant 25 ans, qui pourrait s’effectuer soit dans la sphère militaire, soit dans le civil (pour une majorité), dans des secteurs comme l’environnement et le développement durable, l’aide aux personnes, le tutorat…
Cet engagement pourrait, « selon les cas, donner lieu à une indemnisation », suggère le rapport, qui vise 500 000 jeunes concernés en 2022.
Un coût important
« Le coût budgétaire total ne devrait pas dépasser quelques milliards d’euros », estime le groupe de travail, qui chiffre à 1,75 milliard d’euros les besoins d’investissement en infrastructure sur sept ans.
« En 2027, en rythme de croisière, une fois l’ensemble des infrastructures construites, le budget de fonctionnement annuel pour la phase obligatoire d’un mois est évalué à 1,6 milliard d’euros », souligne-t-il.
Les jeunes seraient encadrés par des volontaires
Des volontaires engagés devraient gérer l’encadrement des jeunes de la phase II du SNU. ces volontaires peuvent être des jeunes en service civique ou encore aux élèves des écoles de fonctionnaires, avance le rapport.
Des encadrants expérimentés composés d’ »anciens sous-officiers et officiers, de réservistes, d’agents publics ou encore de collaborateurs occasionnels détachés dans le cas d’un mécénat d’entreprise »doivent néanmoins aider au bon fonctionnement de la phase II.
Les armées, elles, pourraient être sollicitées pour former au moins une partie des encadrants du SNU, ajoute le document.