Favori au premier tour des présidentielles au Brésil, le député d’extreme droite Jair Bolsonaro a, ce jeudi, été opéré en urgence après avoir été poignardé lors de sa campagne.
C’est au moment de saluer la population brésilienne que Jair Bolsonaro âgé de 63ans se fait poignarder par un ancien militant de gauche. Surnommé le “Trump du Brésil” par la presse américaine, le député d’extreme droite se serait fait perforer le foie, un poumon et une partie de l’intestin.
Un acte “pour accomplir une mission de Dieu”
Selon le porte parole de la police militaire du Minas Gerais, le suspect est un homme de 40ans muni d’un couteau recouvert par du tissu. L’homme a profité d’un bain de foule pour assener le coup de couteaux. La garde rapprochée que possédait Jair Bolsonaro n’a pas pu l’en empêcher.
Un ancien militant de gauche qui affirme avoir agi pour “accomplir une mission de Dieu“.
La police essaye encore de savoir si il s’agit d’un acte lié à des problèmes psychologiques ou bien à des fins politiques.
Une opération en urgence.
Le « Trump du Brésilien » est transféré à l’hôpital Santa Casa illediatement après avoir été poignardé.
Les blessures ont tout de suite été déclarées comme « superficielles” par son fils Flavio Bolsonaro sur tweeter.
Cependant peu de temps après le bilan s’est avéré plus lourd que prévu. Les médecins de l’hôpital ont déclarés qu’il avait “le foie, un poumon et une partie de l’intestin de perforés.”
Selon l’hôpital, l’état du député est stable. Cependant ils ne peuvent pas le transférer « pour le moment »
Meu pai segue evoluindo e começou agora a fisioterapia.
Muito obrigado a todos pela força e pelas orações!
Pessoal do Rio de Janeiro, amanhã (domingo), às 11:00, no posto 6, tem ato pela vida de Bolsonaro, em Copacabana.
Em breve mais detalhes, tá ok?! pic.twitter.com/BMexyACPCo— Flavio Bolsonaro 177 Senador_RJ (@FlavioBolsonaro) 8 septembre 2018
Une action dénoncée par tous
Peu de temps après l’agression de Mr Bolsonaro, les réactions se sont multipliées. Le chef de l’État trouve qu’il est “intolérable de voir que dans un Etat démocratique il n’est pas possible d’avoir une campagne normale.”
Geraldo Alckmin, candidat du PSDB s’est exprimer sur twitter “la politique se fait par le dialogue, pas par la haine.”
Le candidat de centre gauche Ciro Gomes condamne dans un tweet « la violence comme langage politique. » Il exige que les autorités « punissent les responsables de cette barbarie.”
Tout le monde soutient le candidat qui suscite le plus de rejet.
C’est la première fois dans l’histoire du Brésil qu’un candidat se fait attaquer lors d’une campagne. C’est un acte que l’on ne voit pas souvent même dans un pays aussi violent.