Débarqué en France il y a 4 ans, le Black Friday, originaire des États-Unis, est devenu un vrai évènement à l’approche des fêtes de fin d’année. Il est annoncé par des pubs internets, des affiches partout en ville et dans les centres commerciaux. Résultat : le consommateur est appâté. Symbole d’une société de surconsommation ou vraies bonnes affaires ?
Ce vendredi 23, à l’occasion du Black Friday les équipes de Sept à Huit Life se sont invitées dans les coulisses d’une grande marque d’e-commerce, Cdiscount. On découvre une immense fourmilière de 2 000 employés qui se relaient 24h/24h dans 5 entrepôts de 36 000 m2 chacun. Ce vendredi les effectifs sont triplés.
Il est 8h et le site comptabilise déjà 723 commandes pour un jeu « Stars Wars ». Cette journée est la plus grosse en terme d’envoie de commandes avec près de 45 000 expéditions de colis. Un camion part toutes les 6 minutes. En fin de journée, le site affiche plus de 44 millions d’euros de produits vendus.
Des prix de base gonflés pour attirer le consommateur
Sakina est mère de famille et dispose d’un budget de 400€ pour les cadeaux de noël de ses 5 enfants. Dès le matin, elle se connecte sur des sites en ligne pour trouver les meilleurs offres possibles. Problème, lors d’une recherche d’un casque audio, la mère de famille constate que l’offre du casque sur un site est affiché à 31€ après soit disant une forte réduction. Sur un autre site, le prix du casque est le même, mais c’est le prix de base. Attirée par la « pseudo » réduction et la livraison gratuite, Sakina choisit inconsciemment le premier site.
En 2018, le Black Friday a totalisé un chiffre d’affaire de 5 millards d’euros.