En marge de la promotion de la série Infidèle attendue pour début 2019, Claire Keim revient sur sa collaboration avec Vladimir Cosma et son envie de retravailler avec lui.
Début 2019, Claire Keim sera l’héroïne de la mini série Infidèle aux côtés de Jonathan Zaccaï. Rencontrée lors de la promotion de la série, la comédienne accepte de revenir sur sa collaboration, au début de sa carrière, avec Vladimir Cosma (invité de La loi des séries le 1er janvier). La jeune femme n’avait alors que 17 ans et tenait l’un des rôles de la saga Les yeux d’Hélène. Elle avait interprété le titre En rêvant, générique de fin de la série, composé par Vladimir Cosma.
« J’en garde un souvenir extraordinaire. J’étais allé le voir chez lui, dans son très bel appartement avec tous ses instruments. Pour être totalement honnête, je crois que je n’avais pas conscience de la chance que j’avais. J’avais 17 ans, on m’a dit que comme je chantonnais, Vladimir Cosma allait passer et qu’il voulait me proposer de chanter le générique de la série. J’ai dit oui pourquoi pas. Mais je ne me rendais pas compte de l’immense talent de cet homme. Je ne me rendais pas compte que je connaissais la plupart des musiques qu’il a composés pour des films, que je sifflote régulièrement. Je crois que cette forme d’inconscience que j’ai eu a provoqué de belles choses car je n’avais pas peur, je n’avais pas de trac particulier. Mais j’aime énormément Vladimir. Quand je l’ai vu hier soir dans Quotidien, je me suis dis que j’adorerais retravailler avec lui, rechanter des chansons de lui. Je me suis dis que je devrais l’appeler, faire des choses avec lui. Il représente vraiment tout ce qui m’a donné envie de faire du cinéma. Pour moi, la musique de film c’est un art suprême. Vladimir Cosma est pour moi un monstre sacré du cinéma, avec qui j’ai eu la chance de travailler à mes débuts. »
Profitant de ces souvenirs de la série Les yeux d’Hélène, Claire Keim revient aussi sur ses moments passés aux côtés de Mireille Darc, aujourd’hui disparue : « J’ai appris mon métier aux côtés de Mireille Darc. Elle était un exemple hallucinant de beauté, de gentillesse, d’humanité, de professionnalisme. Je l’ai beaucoup observé, elle était d’une telle dignité, d’une telle pudeur que ça m’a je l’espère un peu inspiré. C’est une personne qui me fait beaucoup rêvé et à qui je pense beaucoup. »