Dans Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau explique avoir pris un malin plaisir à recevoir la fessée de mademoiselle Lambercier.
« Qui croirait que ce châtiment d’enfant, reçu à huit ans par la main d’une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s’ensuivre naturellement ? », Livre I des Confessions.
« Ce qu’il y a de plus bizarre est que ce châtiment m’affectionna davantage encore à celle qui me l’avait imposé. »
Rousseau assume que l’acte a été déterministe de ses goûts sexuels, un masochisme assumé et l’attirance pour les femmes mûres. Selon lui, ses goûts sont une conséquence directe des châtiments vécus. On retrouve l’idée de sexualité infantile prônée par Freud. La découverte et l’exploration du sexe par l’enfant qui ici découvre un changement de perception par rapport à un acte alors redouté.