En pourparler depuis déjà des mois, la futur réforme de l’ENA vient d’être dévoilée par Frédérique Thiriez. Le sigle et l’école devraient disparaître pour être remplacés par « ENA international ».
Depuis 1945, l’ENA est considérée comme l’une des plus grande école de France. Chaque année, entre 80 et 100 élèves sont admis en formation initiale. Ils sont considéré comme les futurs hommes politiques et grands patrons de demain. Les détracteurs de l’école strasbourgeoise disent qu’elle favoriserait l’élitisme et l’oligarchie dans la société française.
Une réforme du système en profondeur
La suppression de l’ENA est une réalité c’est ce qu’a déclaré Emmanuel Macron en avril. Elle est détruite dans le but de recréer un nouveau système qui s’adaptera mieux à la fonction publique moderne. Le problème est qu’en plus de 50 ans d’existence, l’ENA n’a pas eu de modification en profondeur. Il était grand temps que l’institution se mette au goût du jour.
Le rapport de Frédérique Thierriez
Cet avocat, anciennement Président de la ligue de football professionnel a été missionné par le Président de la République. Son but est de proposer des pistes pour une réforme de l’ENA. Ironique, lorsqu’on sait que Frédérique Thierriez et notre chef d’Etat sont eux même Énarques.
Les grands points de sa réforme sont la fin de l’épreuve de culture générale, la fin du classement de sortie et un concours « spécial » qui devrait favoriser les postulants venant d’un milieu populaire.
Toujours dans une optique d’excellence, l’école ne cherchera pas la discrimination positive pour la discrimination positive. Avec sa suppression et la création de l’ENA international, une accessibilité au plus grand nombre favorisera un niveau plus élevé en moyenne titulaires. C’est du moins ce qui est souhaité par ceux qui mène cette réforme, à voir le résultat.