Convoqué, hier, jeudi 24 octobre, au siège de la Fédération Française de Football (FFF), afin de s’expliquer sur ces déclarations polémiques de dimanche, tenues sur Téléfoot, Patrice Evra a convaincu le président de la fédération, Noël Le Graët, et le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps.
Le joueur de Manchester United ne sera donc pas sanctionné pour avoir qualifiés Bixente Lizarazu, Pierre Ménès, Luis Fernandez et Rolland Courbis, quatre journalistes et consultants en football, de « clochards » et de « parasites » sur l’antenne de TF1. Patrice Evra leur reprochait également de faire de lui le « mal-aimé » de la sélection française depuis la grève du Mondial 2010, en Afrique du Sud.
La FFF a publié un communiqué où elle explique que, malgré les menaces de suspension, le joueur n’écopera d’aucune sanction. Noël Le Graët a ainsi décidé de le maintenir en sélection, en annonçant tout de même « devant le joueur leur désaccord formel quant à certains termes employés et à l’opportunité de ce règlement de comptes personnel à l’approche d’une échéance capitale ».
« Le président Noël Le Graët décide que Patrice Evra reste à la disposition du sélectionneur national », a dévoilé la FFF dans le communiqué.
Après avoir présenté ses excuses dans la plus grande discrétion et formulé des regrets sur la forme employée, Patrice Evra aura eu de la chance dans cette délicate affaire qui surgit à quelques semaines des deux matchs décisifs de barrages pour le Mondial 2014, au Brésil, contre l’Ukraine, les 15 et 19 novembre.
« Patrice Evra a fait valoir que, si le moment était effectivement mal choisi, et l’emploi de certains mots déplacé, l’acharnement dont il estimait être la victime de la part des personnes visées était une réalité dont avait eu à souffrir sa famille. Ce qui pouvait expliquer, à défaut de le justifier, qu’il ait fini par craquer au terme d’une longue interview habilement menée pour le pousser à bout et le faire sentir de ses gonds », peut-on lire dans le communiqué.