Selon un rapport de « EF Education First » les Français ont amélioré leur niveau d’anglais et quittent le rang des cancres européens
Les Français seraient-ils devenus bons en anglais ? C’est ce que tant à prouver un rapport étudiant l’impact des connaissances linguistiques dans plus de 100 pays et régions. Ainsi, EF Education First souligne les efforts des Français en anglais. L' »English Proficiency Index » (EPI) de l’EF Education First, indique donc que les Français ont gagné trois places dans le classement et à la 28ème place du classement. Pour la première fois la France passe devant l’Espagne et l’Italie. Les Français se classent ainsi dans la catégorie « niveau de compétence élevé » et non plus dans « niveau de compétence modéré ».
Ainsi, le rapport indique que cette amélioration en anglais est due en partie au fait que l’anglais prend de plus en plus de place au sein des entreprises. En effet, la concurrence dans le secteur privé pousse les entreprises à sélectionner des candidats qui maîtrisent l’anglais. Les entreprises investissent dans le développement des compétences en anglais de manière plus agressive. Grâce à cela, les personnes de 40 ans plus obtiennent un meilleur résultat que les 18-20 ans. Prouvant, de plus, que le niveau des élèves français pourrait être amélioré.
Des efforts mondiaux
Le rapport indique aussi que même si des efforts restent à faire, 27 pays européens sur 33 ont amélioré leur compétence depuis l’année dernière. Ainsi, la Russie est revenue dans la catégorie des « compétences modérées ».
Dans le reste du monde le bilan est mitigé. L’Asie présente l’écart le plus important entre les meilleurs et les moins bons résultats de toutes les régions. La Chine continue de s’améliorer. Cependant l’Inde est passée de la catégorie des « compétences modérées » à celle des « compétences faibles ». En Amérique latine les efforts se poursuivent malgré le déclin significatif du Mexique. Quant au continent Africain, il s’est nettement amélioré. Mais l’écart entre les pays à haut et bas niveau de compétence reste important. La plupart des pays du continent ne fournissent pas suffisamment de données de test pour être inclus dans l’indice.