C’est sans aucun doute le fait divers le plus connu en France : la mort du petit Grégory est toujours une énigme 36 ans après. Mais le mystère de l’identité du « corbeau » pourrait bientôt être résolu.
Depuis 36 ans, l’affaire Grégory demeure une énigme. L’assassin de cet enfant retrouvé mort dans la Vologne n’a jamais été découvert.
« Le 16 octobre 1984, vers 21h, le petit Grégory Villemin est retrouvé dans les eaux de la Vologne, noyé, les pieds et les mains attachés. 4h plus tôt, l’enfant jouait dans le jardin de la maison familiale à Lépanges-sur-Vologne, dans les Vosges. Que s’est-il donc passé entre temps ? Depuis déjà deux ans, la famille recevait des lettres et appels de menaces de la part d’un mystérieux corbeau, reconnaissable à sa voix rauque. Le lendemain de la mort du petit garçon, sa mère et son père, Christine et Jean-Marin Villemin, reçoivent une énième lettre de ce dernier. “J’espère que tu mourras de chagrin. Ce n’est pas ton argent qui te redonnera ton fils“. Les enquêtes se concentrent rapidement sur le cercle familial dans leurs recherches ». (5 éléments pour comprendre l’affaire Grégory).
Mais cette partie là de l’enquête pourrait bientôt être résolue. Comme le révèle Le Parisien, des expertises en « stylométrie » (« permettre d’attribuer un texte à son auteur à partir de la sémantique et de la syntaxe d’un texte« , comme l’explique la journaliste Juliette Mansour dans le Parisien) ont été menées et ces dernières seraient capables de relier leurs résultats à l’une des personnes entendues dans l’affaire. Mais il faudra des preuves scientifiques plus importantes pour raccorder ces résultats à une authentification certaine. Mais si l’identité du corbeau venait à se confirmer, elle pourrait en entraîner d’autres, tel un château de cartes qui s’écroule.