Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé par un forcené dans un hameau isolé du Puy-de-Dôme le matin du 23 décembre
C’est une tragédie qui a mené le GIGN sur place cette nuit où trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé par un homme armé, l’un d’eux avait 21 ans. C’est dans un hameau isolé près de Saint-Just (Puy-de-Dôme) que la scène s’est déroulée. Alors qu’ils tentaient de secourir une femme ayant trouvé refuge sur le toit d’une maison, les forces de l’ordre se sont fait attaquer par un homme de 48 ans qui avait une arme à feu. Gérald Darmanin a annoncé ce mercredi matin sur Twitter que le forcené avait été retrouvé mort à son domicile, il a indiqué se rendre à la gendarmerie d’Ambert où étaient affectées les victimes en fin de matinée.
C’est vers minuit cette nuit que la gendarmerie a été alertée pour des faits de violence sur conjoint. Après s’être rendus sur place ils se sont fait tirer dessus. L’un d’eux est décédé des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d’Ambert.
Le quadragénaire a ensuite mis le feu à sa maison puis a de nouveau tiré sur les gendarmes, faisant de nouvelles victimes. Le parquet de Clermont-Ferrand précise que la femme a pu être mise en sécurité. L’auteur des coups de feu serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d’enfant.
C’est ensuite au tour du GIGN de venir sur place tôt dans la matinée : « Au moins sept membres du GIGN sont sur place. Les plus grandes précautions sont prises au regard de la dangerosité de l’individu » a indiqué à l’AFP une source proche de l’enquête.
Le président Emmanuel Macron a rendu hommage aux trois gendarmes, les qualifiant de « héros », ayant agi « au péril de leur vie ». La gendarmerie nationale a également tenu à exprimer son émotion.