C’est la société des Prêtres de Saint-Jacques à Haïti, à laquelle les religieux appartiennent, qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué ce matin. Aucune précision n’est faite sur le versement d’une rançon en échange des otages.
Captifs à Haïti depuis le dimanche 11 avril, sept religieux dont deux français ont été libérés tôt ce matin du vendredi 30 avril. « Nous avons retrouvé nos confrères, les religieuses et les membres de la famille du Père Jean Anel Joseph en bonne santé » lit-on dans le communiqué.
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Le dimanche 11 avril, le gang « 400 Mawozo » enlèvent 10 personnes. Parmi elles, sept religieux dont deux français, Agnès Bordeaux, une religieuse du département de la Mayenne, et le prêtre Michel Briand, à Haïti depuis plus de trente ans. Les trois autres victimes avaient été relâchées le 22 avril.
Les ravisseurs réclamaient un million d’euros en échange des otages. C’est l’Office Central de Lutte contre le Crime Organisé qui était en charge de l’affaire.
Il ne s’agit pas d’un cas isolé à Haïti. Les gangs armés prolifèrent et les enlèvements se multiplient ces derniers temps. En proie à une fragilité politique depuis plusieurs mois, le pays avait vu les violences augmenter. À Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, les gangs profitent du chaos et de l’instabilité pour contrôler de nombreux quartiers. Les kidnappings et enlèvements sont de plus en plus fréquents.
Pour rappel, c’est le dimanche 11 avril après-midi que le groupe armé arrête la voiture des religieux près de la ville de Croix-des-Bouquets. Les malfaiteurs avaient ensuite contacté la société des prêtres de Saint-Jacques pour demander une rançon d’un million d’euros. C’est le prêtre Jean-Marie Rosemond Joseph qui s’était entretenu au téléphone avec le gang. Selon Franceinfo, les criminels « tourneraient ça en barbecue » si la rançon n’était pas payée.