La Bretagne n’est pas épargnée cette année. Si l’hiver est exceptionnellement doux, il n’est en revanche pas très clément avec les Bretons, qui subissent tempête sur tempête.
Le passage de Qumaira a occasionné d’importants coups de vent dans la nuit de jeudi à vendredi sur le Nord-Ouest de la France. Heureusement, malgré des coupures d’électricité dans 55 000 foyers, la tempête n’a pas provoqué de gros dégâts. Plusieurs villes demeurent toutefois inondées, et le Morbihan et le Finistère restent en vigilance rouge crues.
« On a de l’eau jusqu’aux genoux, mais ça devient une habitude ! » commente une habitante de Quimper (Finistère). « Malgré les sacs de sable devant les boutiques, l’eau s’infiltre partout ! » ajoute un commerçant de Pontivy (Morbihan). Il faut dire que certains Bretons vivent leur troisième inondation en seulement cinq semaine.
Près des côtes, on a relevé des vents à 128 km/h à l’Ile d’Yeu (Vendée), 111 km/h à Groix (Morbihan). Dans les terres, on a observé 111 km/h à Scille (Deux-Sèvres) et à Roissy (Val-d’Oise) ou encore 109 km/h à Nantes-Bouguenais (Loire-Atlantique).
Après la tempête… la tempête
A peine les villes ont-elles le temps de dégorger qu’une autre tempête pointe. La prochaine s’appelle Ruth et elle vient des îles britanniques. Le vent et les averses ne quitteront donc pas l’ensemble des littoraux ce week-end…