Des personnalités russes ont annoncé avoir proposé le président Vladimir Poutine pour le prochain Prix Nobel de la paix. Mettant en avant son rôle dans la crise syrienne.
Paix : absence de conflit, de guerre et de violence. C’est en ces termes qu’est définit ce nom féminin dans le dictionnaire français. Peut être en est-il autrement dans le glossaire russe.
L’invasion des troupes russes en Crimée, l’emprisonnement des Pussy Riot, l’intransigeance qu’il accorde aux fémen ou la haine qu’il voue aux homosexuels les comparant à des pédophiles. Le palmarès est long et à de quoi faire sourire. Un sourire nerveux bien évidemment.
Alors Poutine, Prix Nobel de la paix ? L’idée paraît incongrue. Le mettre au même rang que des figures importantes comme Martin Luther King, Nelson Mandela ou encore Mère Teresa, paraît impossible.
Pourtant du côté russe, ou le président devient de plus en plus populaire cela semble notoire « Vladimir Poutine est un homme sage et équilibré ce qui correspond au statut d’un lauréat du Prix Nobel » souligne le texte de la candidature envoyé à l’Académie Nobel.
Etre proposé pour le Prix Nobel est relativement aisé. L’Académie reçoit chaque année de plus en plus de candidatures. Des ministres, des parlementaires, des professeurs, des membres de certaines organisations internationales. La liste est longue. C’est pourquoi le comité Nobel insiste sur le fait qu’être candidat au prix de plus en plus convoité ne constitue aucune forme de reconnaissance de sa part.
Après avoir obtenu les Jeux Olympiques de Sochi, la Coupe du Monde 2018, Vladimir Poutine part à la quête du Prix Nobel de la paix. Mais le célèbre chasseur russe accrochera-t-il ce prix à son tableau de chasse. Pas sur.
D’ici l’annonce du lauréat le 10 octobre, le comité devra examiner pas moins de 277 autres candidatures.